Dans Familles nombreuses, la vie en XXL, la tribu Bambara a fait son grand retour en novembre dernier après plusieurs mois d'absence. Et comme dans le passé, les parents Rofrane et Nasser acceptent volontiers d'ouvrir les portes de leur intimité auprès de leurs quadruplés de 4 ans, Hajar et Noor pour les filles et Chemsy-Dine et Kheïry-Dine pour les garçons. Tout ce petit groupe a l'habitude de partager des moments hors du commun et des plus joyeux.
Ce mardi 10 janvier dans le nouvel épisode diffusé sur TF1, Rofrane a notamment évoqué un sujet très sérieux autour de l'un de ses enfants, Kheïry, atteint d'une forme d'autisme. Un handicap qui, lorsqu'il a été confirmé, a bouleversé le quotidien de toute la famille. "On a pas mal été chamboulés ces derniers temps par les dernières annonces de troubles autistiques de Kheïry. On a eu un rendez-vous que l'on a attendu depuis plusieurs mois pour Kheiry avec un professeur qui est spécialisé dans le trouble du neuro-comportement. On nous explique l'accompagnement ce n'est pas juste de l'orthophonie", a-t-elle expliqué face caméra. Et d'ajouter avec optimisme : "C'est un suivi qui est relativement complexe, c'est un nouveau combat qui se présente. On va l'aborder comme les précédents. On va l'affronter".
Malgré sa détermination, Rofrane Bambara n'en reste pas moins peinée à l'idée que son fils ne vivra pas une vie ordinaire. "Je ne dis pas que c'est une partie de plaisir. On va devoir faire le deuil de l'enfant qui a un développement normal. On sait pertinemment que ce ne sera pas le cas", a-t-elle confié avec émotion. Elle fera néanmoins tout pour qu'il soit heureux : "Mais on l'accompagnera, on fera en sorte qu'il soit accepté et qu'il s'accepte lui. Ses faiblesses, je les transformerais en force, c'est ce que je vais apprendre à mon fils. Tant qu'il y a de l'amour XXL dans une famille, on peut tout surmonter".
Kheïry n'est pas le seul à avoir été diagnostiqué TSA (trouble du spectre de l'autisme). Son frère Chemsy l'a également été et, en octobre dernier, Rofrane Bambara suspectait la même particularité chez ses filles Noor et Hajar. "Les garçons sont diagnostiqués TSA, les filles ne le sont pas, du moins pas encore. On constate plusieurs particularités qui découlent du TSA chez Hajar et Noor, alors on a pris les devant et on a mis en place un suivi similaire aux garçons en attendant d'avoir un diagnostic de posé. Honnêtement je pense que oui, après je ne peux rien dire ou du moins utiliser le terme TSA sans le diagnostic officiel", expliquait-elle à l'époque. Les quatre enfants sont suivis par un orthophoniste et font des séances de psychomotricité.