La disparition de Lina devient de plus en plus inquiétante au fil des jours qui filent. C'est le samedi 23 septembre dernier, il y a maintenant huit jours que la jeune adolescente de 15 ans s'est volatilisée, alors qu'elle entendait rejoindre son petit ami Tao, à Strasbourg par train. Du côté du Bas-Rhin, notamment chez les proches de Lina, on refuse de croire à une fugue. Et ce dimanche 1er octobre, alors que Lina n'a plus donné signe de vie depuis samedi, les procureurs de la République de Strasbourg et de Saverne ont indiqué l'ouverture d'une information judiciaire "pour enlèvement ou séquestration de plus de 7 jours", ont fait savoir nos confrères de BFMTV.
Le pôle criminel de Strasbourg a été saisi et deux juges d'instruction du tribunal judiciaire de Strasbourg ont été cosaisis de la procédure. Alors que l'enquête initiale n'a pas permis de retrouver Lina après plus de sept jours d'investigation, cette dernière a été basculée en information judiciaire. Dans le hameau de Diespach (Alsace), un domicile intrigue. De nouveaux éléments semblent avoir été pris en compte par les enquêteurs. Toute la nuit, un véhicule de la brigade cynophile de la gendarmerie est resté en surveillance devant cette maison de Diespach, à quelques kilomètres de Plaine, où a disparu Lina.
Il y a quand même un prédateur qui...
Deux nouveaux véhicules de gendarmerie sont arrivés sur place peu avant 8 heures, ont pu constater nos confrères de BFMTV. Un scellé a depuis été déposé au niveau de la porte de la maison. "Plus personne ne peut y avoir accès à l'exception des enquêteurs, a fait savoir un journaliste sur place. Cela permet que la scène éventuellement d'infraction ou du crime ne soit pas polluée." On ignore si le propriétaire des lieux est sur place ou s'il est absent, apprend-on. Et la raison de la présence des enquêteurs sur place ce matin n'est pas encore connue.
Il y a aussi un deuxième élément. Une deuxième piste pour les enquêteurs puisqu'une jeune fille à peu près du même âge que Lina a "été abordée avec insistance par une personne au volant d'une automobile, deux fois de suite en trois jours, son père confirme l'alibi de sa fille". "Il y a quand même un prédateur qui est proche de cet endroit", a fait savoir Jacques Morel, général de la gendarmerie, sur BFMTV. "Elle m'a appelé en catastrophe. [...] 'Papa, papa il y a quelqu'un qui veut me prendre'", a rapporté le père de la jeune fille abordée à plusieurs reprises de manière agressive. Des propos terrifiants.