
Devenir parent, c’est certes l’aventure d’une vie et si elle en vaut la peine, elle est aussi tendre et incroyable qu’épuisante et éprouvante. Se lever plusieurs fois par nuit, calmer des pleurs interminables dont vous ne connaissez pas l’élément déclencheur, gérer la fatigue, le stress et les virus… Tels sont les premiers mois de l’expérience parentale. Mais cette première phase de l’évolution de baby n’est pas la seule qui donne du fil à retordre aux géniteurs et à tous les proches d’ailleurs, elle pourrait même être considérée comme la moins pire.
Les premiers mois de sa vie, un enfant ne parle pas et ne peut s’exprimer que par les larmes. Mais quand il grandit, le petit chérubin tout mignon commence à faire part de ses émotions et de tout ce qui le traverse de bien d’autres manières. Si les pleurs font toujours partie de ses moyens d’expression, les claques, les griffures, les morsures, les regards noirs, les hurlements et les provocations viennent joyeusement renforcer la fine équipe. Ce qui laisse place à des séquences parfois explosives à la maison (ou à l’extérieur et devant tout le monde, encore mieux).
Il n’y a pas que les parents qui sont confrontés aux nombreux tests de tous ces petits jeunots testant les limites. Grands-parents, oncles, tantes, amis, parrain ou marraine, profs, animateurs… Cercle proche ou non, vous pourrez un jour ou l’autre vous retrouver dans ce genre de situations, à courir derrière un enfant qui ne veut absolument pas vous écouter parce qu’il a décidé qu’il n’en avait tout simplement pas envie ou pire, que vous n’en valiez pas la peine. C’est là que Marianne James intervient ou plutôt prodigue un conseil à tester pour la prochaine fois (enfin plutôt les prochaines mais on préfère être optimiste).

Autrice, compositrice, interprète, chanteuse, doubleuse de films ou jurée de La France a un incroyable talent… Marianne James a plus d’une corde à son arc dans le domaine de l’art. Elle monte d’ailleurs sur les planches depuis plusieurs semaines dans le cadre de la tournée de son seule-en-scène musical, Tout est dans la voix. Et c’est justement de ce titre qu’elle a puisé son inspiration.
Interrogée par le média Lou, Marianne James a indiqué que pour gérer les crises des enfants, crier ne sert strictement à rien. Pour affronter en toute sérénité “le jour où il y a de l’électricité dans l’air, le jour où ils vous soûlent”, l’artiste de 63 ans a une technique imparable : “Faut te planter devant eux, vraiment. [...] Faut juste se poser, son air, parler un peu moins aigu, tu mets des espaces, tu articules. Gueuler tous les jours, c’est sûr que c’est contre-productif, ça ne va pas marcher.”
Plus que convaincante dans ses démonstrations, Marianne James a donné l’envie aux internautes de tester cette méthode. Et les résultats ne se sont pas fait attendre longtemps à en croire les commentaires postés sur la publication : “J’ai utilisé ça sur mon fils d’un an ce matin, ça a très bien fonctionné”, “Elle a entièrement raison ! L’intonation est importante”, “Je valide. J’utilise votre phrase avec votre tonalité ! Ça marche à merveille.” Faites lui confiance, en termes de voix, Marianne James connaît la chanson.