Et si l'affaire Delphine Jubillar connaissait un rebondissement inattendu ? Depuis la disparition de la jeune femme, qui aurait 36 ans aujourd'hui, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre 2020, impossible de savoir réellement ce qu'il s'est passé du côté de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Pourtant, les enquêteurs ont rapidement entamé les recherches, mais des années plus tard, on ne sait toujours pas vraiment où se trouve l'infirmière, mère de deux enfants, qui n'a plus donné signe de vie. Dans cette histoire, le mari de la disparue, Cédric Jubillar, a été placé en détention provisoire le 18 juin 2021 et fait, encore aujourd'hui, figure de principal suspect aux yeux de la justice.
Alors que la première audience de son procès est prévue pour le 18 janvier prochain, une "violation intolérable" entache la procédure autour de la disparition de Delphine Jubillar. Mais ce n'est pas tout. Alors que le principal suspect dans cette affaire devait se retrouver devant la cour d'assises pour le meurtre de sa compagne, le parquet général de Toulouse a demandé un supplément d'information. La raison de cette demande ? Le parquet est intrigué par "trois nouveaux éléments, une conversation téléphonique d'un ancien codétenu, le témoignage d'un homme et celui d'un médium", comme le précise BFMTV , ce jeudi 8 février. D'après leurs informations, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse a pris la décision de suivre les réquisitions. C'est l'avocat de Cédric Jubillar qui a confirmé l'information à nos confrères.
Une information qui a son importance et qui pourrait relancer l'enquête puisque de nouvelles auditions devraient avoir lieu dans les prochaines semaines. Difficile d'en savoir trop sur le témoignage du médium ni de l'autre individu, mais concernant l'appel téléphonique d'un ancien codétenu de Cédric Jubillar, des informations sont déjà sorties. Un mystérieux coup de téléphone qui pourrait tout relancer dans la disparition de Delphine Jubillar entre un prisonnier et sa mère à la prison centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées). "Mais il n'y a pas de preuves, pas de preuves... Et Sofiane, et Sébastien et Mathieu, ils les connaissent pas !", a notamment dit la mère du prisonnier. Des prénoms connus des enquêteurs et qui pourraient bien faire avancer l'affaire.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la fin définitive de son procès.