
Ce mois de mars 2025 pourrait bien s’avérer décisif dans l’enquête concernant la disparition et la mort du jeune Émile Soleil, âgé de seulement 2 ans et demi au moment des faits. Alors que la thèse de l'intervention humaine a été confirmée après qu’un objet ait été saisi par les enquêteurs, la machine s’est emballée le 25 mars dernier avec ce qui pourrait s’apparenter à un tournant dans cette histoire macabre.
Les grands-parents maternels du petit Emile ont été placés en garde à vue avec 2 de leurs 9 enfants pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre", comme l’a indiqué le procureur suite à cette décision importante. Philippe Vedovini et son épouse Anne Vedovini, qui étaient censés surveiller le petit garçon au moment de sa disparition, ont donc dû s’expliquer auprès des enquêteurs et en parallèle, une perquisition a également été menée à leur domicile. La garde à vue du couple a été prolongée jusqu’à ce jeudi 27 mars où ils ont pu être libérés. Aucune charge n’a été retenue contre les grands-parents puisqu’elles n’étaient “pas suffisantes pour une mise en examen” mais l'intervention d'un tiers semble confirmée comme l’a précisé le procureur de la République d'Aix-en-Provence lors d’une conférence de presse très attendue pour évoquer les dernières avancées dans l'enquête.
Reste désormais à savoir où en sont les enquêteurs et si ces multiples gardes à vue auront permis de faire avancer les choses. Si son client a été relâché, Me Isabelle Colombani, l'avocate de Philippe Vedovini, s’est exprimée ce vendredi matin sur BFMTV. L’occasion pour elle de faire quelques révélations sur la garde à vue de son client et sur les éléments de l’enquête que les policiers ont dévoilés aux proches d’Émile Soleil. “La plus difficile à entendre, à comprendre, à accepter, c'est quand nous avons appris que le petit Émile avait été victime d'un traumatisme facial important, violent, et vous imaginez bien que lorsque la famille apprend cela dans le cadre d'une garde à vue, c'est un véritable tsunami qui tombe sur elle”, raconte l’avocate du grand-père maternel d'Emile, qui envisageait une autre vie qu'il a abandonnée.
Une information confirmée par le Jean-Luc Blachon lors d'une conférence de presse donnée ce jeudi 27 mars, qui a indiqué que le garçonnet présentait “des stigmates anatomiques évocateurs d'un traumatisme facial violent” lors des expertises.