À l'aube des dix ans de la disparition d'Alain Bashung, mort en mars 2009 d'un cancer du poumon, son label Barclay sort ce vendredi 23 novembre 2018 son premier album posthume, En amont, qui réunit des chansons écrites entre 2005 et 2007 et qui n'avaient pas été conservées pour le dernier opus de l'artiste sorti quelque mois avant son décès, Bleu pétrole.
Une résurrection que les fans doivent à la chanteuse et musicienne Chloé Mons, dernière femme et seule ayant droit d'Alain Bashung, qui s'est entourée pour ce projet d'Edith Fambuena, guitariste et productrice qui avait déjà collaboré avec la star sur son album Fantaisie militaire et composé avec lui l'un de ses plus grands chefs d'oeuvre, La nuit je mens.
Interviewée jeudi dans les colonnes du journal Le Parisien, Chloé Mons a volontiers évoqué cet album qu'elle décrit comme "plein de vie" et qui sera, selon elle, "le dernier". Même si elle n'exclut pas de ressortir un jour "ses tout premiers enregistrements yé-yé et ses improvisations blues en yaourt".
On s'est aimés à la scène comme à la ville et ça ne plaît pas
Chloé Mons, qui a eu une fille avec Alain Bashung (Poppée, 17 ans), est également revenue sur les attaques dont elle a fait l'objet en début d'année. Pour rappel, l'ex-femme du chanteur, Chantal (qui avait vécu avec lui de 1981 à 1999), avait affirmé dans une interview accordée au JDD que celui-ci avait déshérité leur fils Arthur (35 ans) au seul profit de sa veuve. Ce dernier avait attaqué Chloé Mons en justice en 2013 et perdu son procès. Une histoire d'héritage familial ravivée par celle du clan Hallyday.
"Alain n'a déshérité personne. Cette affirmation était fausse et m'a blessée ainsi que Poppée. Que dire de ces gens ? C'est leur problème, leurs fantasmes. Quand on rencontre quelqu'un de connu, comme moi, on est immédiatement soupçonné du pire, cela fait partie du package", réaffirme Chloé Mons, qui avait diffusé le jugement qui le prouve, après du Parisien.
Et de conclure : "On s'est aimés à la scène comme à la ville et ça ne plaît pas. On vivait notre amour comme une mini-tribu. On fonctionnait à deux et, dans le monde du show-biz, ça ne se fait pas. Cela provoque beaucoup de jalousie, de haine. Je paye tout ça. On le vivait tout le temps avec Alain et il m'a beaucoup protégée. Cela fait partie de ma vie, c'est comme ça."