Alain De Greef, victime de "maladies diverses et variées" : sa fin de vie "retranchée"

Une personnalité qui aura marqué le PAF ! Le 4 juin 1947, Alain De Greef voyait le jour à Boulogne-Billancourt. Pour rappel de 1986 à 2000, Alain De Greef s'est brillamment illustré en tant que directeur des programmes de Canal+. Visionnaire et ambitieux, on lui doit le lancement de nombreux programmes cultes comme Nulle Part ailleurs, Les Guignols de l'info, Groland ou encore Les Deschiens.

Mais le 29 juin 2015, ce dernier s'est éteint après un long combat contre la maladie, à l'âge de 68 ans. C'est dans sa maison de Saint-Saturnin-lès-Apt, nichée dans le Vaucluse que le grand ami de Pierre Lescure a tiré son ultime révérence. Depuis deux ans, il luttait contre un cancer de la mâchoire et du poumon... Situation qui l'avait ainsi obligé à interrompre ses activités professionnelles. Malgré ses soucis de santé, le principal intéressé restait constamment à l'affut de l'actualité liée à l'univers de la télévision... Quitte à partager ses colères sur la Toile !

J'ai recentré ma vie autour du jazz et des arts plastiques

"Il avait conservé une capacité d'indignation très rare pour une personnalité audiovisuelle de ce niveau " a confié Bernard Zékri pour Le Monde, l'un de ses ex-collaborateurs qui a également travaillé pour le magazine Actuel. Pudiquement et face aux équipes de Satellifax il y a bien des années, Alain De Greef avait accepté de donner de ses nouvelles : "Je vis au rythme de mes maladies diverses et variées... J'ai été opéré d'un cancer de la mâchoire".

A l'abri des regards et loin du show business, le papa de Caroline prenait plaisir à se redécouvrir via de nouvelles activités : "J'ai recentré ma vie autour du jazz et des arts plastiques. Je me suis retranché dans les murs de la musique et le silence des musées. Epicurien assumé, Alain De Greef a longtemps vécu à 100 miles à l'heure... En plus des excès. Mais à cause de sa consommation excessive d'alcool, le principal concerné a également souffert d'une terrible pancréatite dans les années 90 l'obligeant ainsi à littéralement changer son hygiène de vie. "Il a eu mal, il a eu peur", avait glissé Pierre Lescure dans les colonnes de Libération, tout en soulignant son incroyable force de caractère qui n'a cessé de le distinguer !