Alizé Cornet fait partie de ces joueuses qui ont du mal à contenir leurs émotions sur les courts, des débordements qui donnent parfois lieu à des situations insolites et dont son petit ami, qui est aussi son coach en cas de besoin, fait parfois les frais. Mais aucune tension à l'horizon le 14 février 2019, jour de la Saint-Valentin. Michael Kuzaj a eu le droit à des élans de tendresse en ce jour des amoureux.
Quelques jours après avoir remporté le premier tour de la Fed Cup contre la Belgique, Alizé Cornet était d'humeur apaisée. Portée par Cupidon, la joueuse de tennis de 29 ans a partagé son bonheur sur Instagram. Posant aux côtés de son amoureux, une raquette à la main - elle n'est jamais très loin -, la Niçoise apparaît blottie dans les bras de son chéri, lui apposant un tendre baiser sur la joue. "Valentines tennis day", commente-t-elle en légende.
Une jolie photo de couple qui ne fait pour autant pas oublier les derniers coups de sang de la joueuse contre son chéri, avec qui elle est depuis cinq ans. D'abord en février 2018, lors de sa participation au tournoi de Doha. Opposée à la Tchèque Karolina Pliskova - qui l'avait facilement battue -, Alizé Cornet avait reproché à Michael Kuzaj de ne pas adopter la bonne approche pour la rebooster, alors qu'elle se trouvait en difficulté. "Tu as le don pour me me mettre hors de moi (...) Je n'aime pas le ton que tu as avec moi. Je t'appelle, je suis vraiment hyper réceptive. Tu arrives et tu m'agresses direct. On en reparlera à la fin du match", n'avait-elle pas hésité à lui lancer, sous le coup de l'énervement et de la frustration.
Une seconde perte de contrôle était intervenue quelques mois plus tard, en juillet, au tournoi de Montréal. La 51e joueuse mondiale avait reproché à son compagnon sa proximité sur le terrain : "Juste un truc, t'es un petit peu trop près. Merci... Fais moi de la place put***. Elle parle français, tu parles super fort. Mais parle moins fort... Elle parle français put***.
Après cet énième dérapage, Alizé Cornet s'en était expliquée auprès de L'Equipe : "D'abord, Michael n'a jamais été mon entraîneur, je me bats depuis des mois pour le dire, avait-elle commencé en remettant les pendules à l'heure. Il m'est arrivé par le passé d'être agressive avec lui, quand il me filait un coup de main de temps en temps parce que j'étais à la recherche d'un coach (...). Mais il ne faut pas exagérer. J'ai le droit d'être énervée comme tout le monde, et quand un coach vient au bord du court, il doit être prêt à faire face à l'énervement de sa joueuse."