Alizé Cornet a visiblement oublié que les courts du tournoi de Doha étaient dotés, comme partout sur le circuit WTA, de caméras et de micros susceptibles de capter et d'enregistrer tout type de conversations, même les plus privées.
Opposée le 14 février dernier, jour de la Saint-Valentin, à Karolina Pliskova, Alizé Cornet n'a pas fait que s'incliner en deux sets (6-2, 6-3) au deuxième tour du tournoi de Doha. La joueuse de tennis française de 28 ans s'est aussi disputée avec son coach, Michael Kuzaj, qui est également son petit ami depuis quatre ans. Détenant les images de ce face-à-face très tendu, beIN Sports n'a pas hésité à les diffuser dimanche 18 février.
A cran, Alizé Cornet reproche à son entraîneur de ne pas employer la bonne approche pour la rebooster alors qu'elle se trouve en difficulté face à son adversaire. "Tu veux me mettre au fond de la mine, me mettre la tête dans le seau en me disant que je suis sortie du match ? Mais tu te rends compte de ce que tu fais, que c'est agressif ?", déplore la 40e mondiale récemment inquiétée par une enquête pour avoir manqué des contrôles anti-dopage. Alors que son entraîneur et compagnon tente de faire retomber la pression, la tenniswoman ne redescend pas et reste très énervée. "Tu as le don pour me me mettre hors de moi (...) Je n'aime pas le ton que tu as avec moi. Je t'appelle, je suis vraiment hyper réceptive. Tu arrives et tu m'agresses direct. On en reparlera à la fin du match", lui lance-t-elle. Une séquence surréaliste qui aurait pu faire sortir Michael Kuzaj de ses gonds, mais non.
Visiblement habitué à gérer les contrariétés de sa partenaire, le jeune coach est resté calme. C'est malgré tout avec un sourire quelque peu crispé qu'il a pris la pose à ses côtés quelques heures après pour la célébration de la Saint-Valentin. A cette occasion, Alizé Cornet a publié quelques mots doux. "Joyeuse Saint-Valentin à tous les amoureux. Déjà quatre merveilleuses années avec mon âme soeur", a-t-elle commenté, apprêtée en petite robe bustier noire. Un minimum pour faire oublier la dispute de l'après-midi.