Voilà un peu plus de sept ans maintenant qu'Anaïs Camizuli vit un véritable cauchemar. L'ancienne candidate de télé-réalité et gagnante de Secret Story (2013) est tourmentée par "une fan déséquilibrée". "Et aujourd'hui, elle menace de kidnapper ma fille", a confié la jeune femme de 33 ans avec émotion auprès de Jeremstar. En effet, Anaïs Camizuli a accueilli le blogueur chez elle pour une interview un peu spéciale à travers laquelle elle a livré un témoignage bouleversant sur sa grande angoisse au quotidien. "Je vis constamment dans la peur parce que j'ai ma fille qui a 19 mois et j'essaye de ne pas lui refiler ma peur et mon stress mais ça reste compliqué parce que j'y pense constamment", a-t-elle reconnu très émue.
Anaïs Camizuli est ensuite revenue sur sa cyberharceleuse. "Cela a commencé le 13 septembre 2013, à ma sortie de Secret Story. Elle voulait absolument une photo avec moi. (...) Et puis un jour, je suis en Belgique. Elle tape sur mon épaule et me dit : 'Coucou, je suis venue te voir'. Cela me paraît fou mais d'accord. Je l'ajoute sur Insta et je vois qu'elle publie une photo de la résidence où j'habitais à l'époque. Elle note en légende : 'Ma nouvelle résidence'. Elle m'envoie : 'T'as vu, on est voisine'. (...) Elle avait juste trouvé où je vivais. Mais c'était faux, elle n'a jamais habité ma résidence. Je la croisais dans le garage, devant la résidence, puisqu'elle me suivait. (..) Elle était partout où j'étais", a-t-elle expliqué.
La situation prend une tournure encore plus inquiétante lorsqu'Anaïs Camizuli est carrément victime d'usurpation d'identité. "On s'est rendu compte qu'elle avait récupéré une puce dans une boutique de téléphone mobile. Elle écrivait à ma place, elle a envoyé des messages à ma famille, à la production des Anges à l'époque. Donc là, j'ai décidé de porter plainte". La femme de 37 ans est alors arrêtée et son domicile perquisitionné où les policiers ont découvert une boîte dédiée à Anaïs Camizuli avec des photos d'elle quand elle était petite. Malgré les preuves flagrantes et un procès, la fan de la jolie brune a été déclarée libre.
"Elle s'est un peu calmée après la plainte. Je deviens maman et en mars 2020, pendant le premier confinement, elle m'identifie sur sa story en me disant que c'est urgent, qu'il faut que je la contacte. 'Je t'écris parce que j'ai des photos de ta fille'. Elle me dit : 'Des photos de la crèche'. Déjà de base, ma fille je ne l'affiche pas, j'essaie de la préserver un maximum. Elle me dit : 'Je connais l'adresse de la crèche de ta fille. Et tu sais très bien, de quoi je suis capable'", raconte ensuite la star de télé-réalité. La peur envahit alors à nouveau Anaïs Camizuli qui découvre que sa fan a même postulé à la crèche de sa fille. Lieu où sont désormais placardées un peu partout des photos de son visage. "Donc ça a été très compliqué pour moi dans les deux premiers mois où elle menaçait d'enlever ma fille. Je n'avais pas forcément envie de la laisser à la crèche mais je me disais que je ne pouvais pas l'empêcher de vivre comme un enfant. (...) Je deviens parano, je me fais de films, je fais des cauchemars. Pendant un moment, quand je déposais ma fille à la crèche, j'attendais devant la crèche, je restais une heure dans ma voiture. Mon ex-mari a subi aussi, ça a été très difficile pour lui. Parfois je lui interdisais de sortir, je lui disait de ne pas me laisser seule à la maison..."
Depuis, Anaïs Camizuli a déménagé et truffé son foyer de caméras et d'alarmes. Elle a également de nouveau porté plainte contre sa fan. Le procès a récemment été reporté au mois de juin prochain après que celle qui la menace a demandé une expertise psychiatrique, lui permettant de gagner du temps. Mais Anaïs Camizuli prévient : "Si au mois de juin, elle s'en sort indemne, je vais dire son nom et son prénom. Je vais faire un bordel. Je ne donne le droit à personne de kidnapper mon enfant".