Parents, nous formons les adultes de demain. Alors oui forcément, avec son lot de pression sur les épaules. Au coeur de ce vaste sujet qu'est l'éducation, l'éducation non genrée. Si celle-ci a aussi son lot de polémiques, elle prône néanmoins une éducation non sexiste, égalitaire, avec l'idée de permettre à l'enfant d'être lui-même en lui proposant des activités variées, indépendamment de son sexe. Seulement voilà, cela n'est pas forcément si facile. Et c'est Élodie Gossuin, ancienne Miss France 2001 et maman de deux paires de jumeaux : Jules et Rose qui ont vu le jour en 2007, et Joséphine et Léonard, nés en 2013, qui nous en parle, de sa propre expérience. Si elle tente au maximum de traiter ses filles et ses fils de la même manière, quelques vieux réflexes sont encore présents, comme elle l'admet au cours de notre entretien EN PRIVÉ AVEC. Notamment sur la préparation à devoir se battre dans l'avenir.
"Je sais que, inconsciemment ou pas, j'ai plus tendance à vouloir surprotéger mes filles, ou à leur faire des leçons de morale, sur par exemple mes actions auprès de l'UNICEF, dont je suis ambassadrice, explique l'ancienne reine de beauté, élue Miss Europe 2001. En leur disant, tu te plains de l'école mais globalement partout dans le monde on se bat pour que les petites filles aient accès à l'école, donc à l'éducation, donc à la liberté, à une vie différente, à un avenir possible, au respect de leurs droits d'enfant." "Je pense qu'inconsciemment je dis à mes filles qu'il va falloir qu'elles se battent plus. Il y a encore ce réflexe", admet Élodie Gossuin, qui partage sa vie avec son époux et papa de ses quatre enfants, Bertrand Lacherie.
Pourtant, elle assure n'avoir jamais choisi les activités de ses enfants, en fonction de leur sexe. "Pour le reste, chez moi, tout est mixte, confie-t-elle face caméra. En fait, ils jouent aux mêmes jeux, le fait qu'ils soient jumeaux, c'est sur que ma fille n'a pas eu un balai en plastique à Noël et mon fils un circuit voiture. Ça c'est clair et net, et aux poupées c'est plutôt mon fils qui y jouait. Ma fille fait du foot." Mais cela ne l'empêche pas de garder quelques vieux réflexes quant à la préparation de ses filles à un avenir moins facile que celui réservé aux garçons, comme elle le reconnaît. Ainsi Élodie Gossuin, toujours transparente et franche, nous explique : "Il faut que je sois honnête, je prépare beaucoup plus mes filles à avoir cette volonté et ce besoin de s'affirmer, d'exister, de défendre leurs droits, ouais beaucoup plus."
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