Le réveillon de Noël 2020 a été compliqué pour beaucoup de personnes, malades, isolées, déprimées par la crise sanitaire. Mais il a été bien pire pour Andrew Kaczynski, un journaliste américain qui travaille pour la chaîne CNN, puisqu'il a dû faire face à la mort de son très jeune bébé. Le vendredi 25 décembre, plutôt que d'ouvrir ses cadeaux, ce petit ange de 9 mois a rejoint les cieux, comme l'a dévoilé son père sur les réseaux sociaux. "Nous avons le coeur brisé à l'idée de devoir annoncer que notre merveilleuse fille est décédée la nuit dernière dans les bras de sa maman et de son papa, a-t-il expliqué. Il y aura toujours un trou dans notre coeur pour elle. Nous sommes heureux d'avoir pu connaitre et ressentir son amour. Francesca, nous t'aimons."
Depuis des semaines, Andrew Kaczynski et Rachel Louise Ensign tremblaient pour leur petite fille, qu'ils surnommaient affectueusement Bean - "haricot", en anglais. Au mois de septembre 2020, un lourd diagnostic était tombé : Francesca était atteinte d'une tumeur rhabdoïde extrêmement rare et agressive au niveau du cerveau. En espérant un miracle de Noël, elle avait dû subir des interventions compliquées, pour une si jeune enfant. Avec succès. Mais la semaine dernière, une infection l'avait obligée à être mise sous assistance respiratoire au Boston Children's Hospital. "C'est la personne la plus forte et la plus résiliante que je connaisse, rassurait son père. En septembre, elle était rentrée à la maison après deux opérations du cerveau avec le sourire aux lèvres. Je sais qu'elle se bat pour sa vie."
Elle souriait tout le temps
Elle a, hélas, perdu la bataille. Andrew Kaczynski et Rachel Louise Ensign encouragent tous ceux qui sont sensibles à leur perte à faire un don au PMC Winter Cycle, un évènement dont les bénéfices seront reversés au Dana-Farber Cancer Institute. Ils ont rédigé une nécrologie dans laquelle ils décrivent Francesca comme un bébé courageux et plein de curiosité. "Elle était fan de Sesame Street, adorait se promener dans les rues de New York et de Boston, jouer avec ses ballons, assister à ses cours d'orthophonie et caresser (ou plutôt attraper) son chat Rylan, se souviennent les parents. Ses nombreux sourires ont fait frissonner le monde. Elle souriait tout le temps, même si son visage était la plupart du temps recouvert d'un masque, même si elle a dû faire face à des épreuves qui auraient terrifié un adulte..."