Célèbre parolier, Jean-Loup Dabadie, à qui l'on doit beaucoup de grand classique de la chanson française, est mort d'une défaillance cardiaque à l'âge 81 ans en 2020. Au cours de sa vie, il a donné naissance à trois enfants. Il y a tout d'abord eu Clémentine, sa fille aînée, ainsi que Clément et Florent, ses deux fils. Cependant, Jean-Loup Dabadie avait réservé une mauvaise surprise à ces derniers dans son testament. En effet, il a laissé l'intégralité de l'usufruit de ses biens et de ses droits à sa dernière épouse, Véronique Bachet, avec qui il s'était marié en 1997. Cette nouvelle fut un choc pour les enfants du parolier, comme l'a indiqué Clémentine dans l'émission Ça commence aujourd'hui, diffusée le mercredi 4 décembre 2024 sur France 2.
"On était en plein Covid et la scène traditionnelle de l'ouverture du testament chez un notaire, ça nous ne l'avons pas connu. Parce que nous avons reçu le testament olographe dans sa jolie écriture un soir sur nos écrans d'ordinateur", a premièrement indiqué la fille aînée de Jean-Loup Dabadie. Avant de préciser que ses frères "habitent à l'étranger". "Mon frère Clément habite à Los Angeles et Florent à Tokyo", a-t-elle ainsi souligné. "On a reçu par mail en même temps ce testament. Et là, ça a été extrêmement violent parce que notre père ne s'adressait pas à nous. Nous n'étions même pas mentionnés, cités dans ce testament où il protégeait notre belle-mère. Et où il lui donnait en fait l'usufruit de tous ses biens", a-t-elle ensuite ajouté. Concrètement, cela signifie que Véronique Bachet possède actuellement la jouissance de tous les biens de Jean-Loup Dabadie. Les enfants du parolier ne pourront en hériter qu'après le décès de leur belle-mère.
"La où la loi est mal faite, c'est quand l'époux survivant a pratiquement le même âge que les enfants héritiers. Ce qui est le cas", a notamment précisé Clémentine. "C'est tout à fait normal qu'un mari protège sa femme. Je sais que dans le passé l'époux survivant était mal protégé et que les choses se sont améliorées, mais enfin à ce point-là", a-t-elle aussi tenu à souligner. "Comme dans toutes les histoires de successions qui se passent mal, ce sont des histoires d'amour trahies. Donc, quand on se prend un testament comme ça en pleine figure, on se dit : 'Mais est-ce qu'il nous aimait ?'. On ne comprend pas, c'est un choc. (...) Très concrètement, il nous a déshérités. Alors vous allez me dire qu'on ne peut pas déshériter ses enfants. Mais concrètement, c'était le cas puisque nous avions trois quarts de nue-propriété, mais ma belle-mère à l'usufruit de tout ses biens", a finalement conclu la fille de Jean-Loup Dabadie.