
Le 4 septembre dernier, la conférence de presse de rentrée de France Télévisions a eu lieu. La directrice Delphine Ernotte Cunci et son numéro 2, Alexandre Kara, ont ainsi eu l'occasion de présenter les nouveautés attendues pour la saison 2024-2025. Et parmi elles, le rallongement du JT de 20H présenté par Anne-Sophie Lapix la semaine et Laurent Delahousse le week-end. Celui-ci durera désormais une heure, de 20h à 21h et avec au programme : des reportages plus longs et la présence de davantage d'experts en plateau, de journalistes sur le terrain et de témoignages.
À l'occasion de ce qui est considéré comme une révolution dans l'univers médiatique, Anne-Sophie Lapix s'est longuement entretenue avec Le Parisien. Et la journaliste a au passage commenté les critiques dont elle fait l'objet (sa rectitude et ses sourires ironiques entre autres lui sont reprochés) depuis ces dernières années, lesquelles lui coûtent parfois des invités en plateau. "Il y a effectivement des politiques qui ne répondent pas forcément positivement aux invitations de la rédaction. Mais je pense que lorsqu'ils ont un véritable intérêt à venir, ils viennent. Le 20 heures de France 2 est important pour eux et cela dépasse le cas de ma seule personne. Mais c'est vrai que je ne suis pas toujours leur favorite", a-t-elle admis. Et pour elle de regretter : "Il y a des gens que je n'ai jamais."
Anne-Sophie Lapix a notamment donné l'exemple de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal qui s'est toujours refusé à répondre à ses questions. "Jamais une seule interview, à part en soirée électorale", a-t-elle rapporté. Mais peu importe pour celle qui ne se lasse pas de l'exercice de présentatrice, même au bout de 7 ans : "Ce travail est prenant mais passionnant. Lors de grandes crises comme le Covid, on a l'impression d'être un peu utile. Si j'ai fait ce métier, c'est pour transmettre cette actualité", a-t-elle confié.
C'est cette même passion qui lui permet de ne pas accorder trop d'importance aux critiques et aux rumeurs qui ont pu la dire sur la sellette sur France 2. "À chaque fois, je me demande s'il n'y a pas quelque chose que je ne sais pas. Pour l'instant, je suis toujours là, et sans m'attacher à mon siège avec des menottes (rires). Quand je demande ce qu'il en est à ma direction, on me dit simplement qu'on me fait confiance", explique-t-elle au démarrage de sa nouvelle saison donc.