Ariane Séguillon s'est livrée sans tabou sur une maladie dont elle souffre. Pour la première fois, l'actrice de Demain nous appartient (TF1) parle de sa boulimie et livre un témoignage poignant.
Ces derniers mois, Ariane Séguillon s'est mise au sport, notamment à la boxe. Et ses efforts ont payé puisqu'elle a perdu beaucoup de poids. Une nouvelle silhouette qui n'a pas échappé à ses abonnés Instagram. Nombreux sont ceux à l'avoir contactée, ce qui lui a donné envie de briser le silence. "Ma perte de poids récente a été énormément commentée sur les réseaux sociaux. Je reçois des centaines de messages de femmes et de quelques hommes qui souffrent, ne supportent plus leur corps, et me demandent quel est mon secret. Il n'y en a pas... On doit se soigner à l'aide d'un thérapeute et apprendre à s'aimer", confie l'interprète de Christelle Moreno à nos confrères de Paris March.
Ariane Séguillon rappelle que "la boulimie est une façon d'obtenir l'amour qu'on ne trouve pas ailleurs". La nourriture finit par devenir une drogue et quelque part, une honte. "C'est une maladie solitaire, on se cache pour manger. Dans mon cas, rencontrer quelqu'un dont je suis éperdument amoureuse m'a aidée", poursuit la maman de Dorian, membre du duo Ofenbach.
Je suis devenue boulimique le jour où mon frère m'a annoncé qu'il était atteint d'un cancer
Pour l'actrice de DNA, la maladie a débuté quand un être cher, qu'elle a perdu depuis, lui a annoncé une terrible nouvelle. "Je suis devenue boulimique le jour où mon frère m'a annoncé qu'il était atteint d'un cancer. Je suis entrée dans une boulangerie pour m'acheter six croissants et six pains au chocolat. Il ne s'agissait pas de gourmandise mais de remplissage. Je suis arrivée à 105 kilos alors que j'en pèse entre 50 et 60 en temps normal et que je n'ai pas une morphologie de 'ronde'", reconnaît-elle.
Aujourd'hui, Ariane Séguillon a retrouvé une "relation saine avec la nourriture". "Mais je reste fragile"a, joute-t-elle. "Faire les courses peut encore être éprouvant. Manger est une drogue dure mais aussi un besoin vital, il faut travailler pour que cet acte redevienne un besoin autant qu'un plaisir et non plus une arme pour se faire du mal", a-t-elle conclu.
Nul doute qu'elle peut compter sur le soutien de ses proches pour l'aider et bientôt, de celui de ses abonnés.
L'intégralité de l'interview est à retrouver dans le magazine Paris Match du 4 février 2021.