Audrey Dana au Festival de Cannes le 18 mai 2014© Abaca
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Audrey Dana explore la féminité au côté de dix actrices dans Sous les jupes des filles. En marge de ce long métrage qu'elle a réalisé et qu'elle défend avec passion, l'actrice-réalisatrice se dévoile au fil des interviews qu'elle accorde. Elle a ainsi avoué avoir vécu une enfance très difficile, qui aura cependant eu le mérite de lui ouvrir l'esprit. Pour Paris Match, l'artiste de 34 ans évoquera plus longuement sa relation avec son père, désormais décédé, et parlera de son rôle de maman.
Bien qu'il ait été très absent, Audrey entretenait avec son père, le journaliste Lucky Dana, des liens très forts : "Enfant, j'ai été folle amoureuse de lui, les deux pieds dans l'Œdipe. J'ai adoré mon père et je l'adore toujours. Il est mort depuis douze ans, mais j'ai l'impression de l'avoir vu hier." Face au choix de sa fille de devenir actrice, ce dernier n'était pas très enthousiaste : "Il m'a détestée, nous sommes restés fâchés pendant deux ans. (...) Je l'ai accompagné dans ses derniers instants, j'avais 24 ans."
La jeunesse d'Audrey Dana n'a pas été simple : "Nous avions des parents très absents, démissionnaires." Sa mère avait transformé la maison familiale en centre social d'aide à l'enfance. Elle a donc fait face à des jeunes dans des situations très graves. Mais l'esprit communautaire qu'elle y a connu lui a permis de ne pas devenir une "lolita tête à claques adorée de son père toujours absent". Avec ses propres enfants, Lucca (14 ans et né d'une précédente relation) et Lee (5 ans, dont le père est son ex, Mabrouk El Mechri), qu'elle élève seule, elle se veut très louve, très structurée. En même temps, il y a quelque chose de détendu voire de bordélique en elle, certainement lié à ses années vécues entourée d'autres enfants.
Remise de sa douloureuse rupture avec Mabrouk El Mechri - il a depuis eu un enfant avec Virginie Efira -, Audrey Dana est de nouveau amoureuse depuis quelques mois : "Mes rapports avec les hommes doivent d'abord être fondés sur une complicité amicale, comme avec une copine."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 5 juin
Sous les jupes des filles, en salles depuis le 4 juin
Bien qu'il ait été très absent, Audrey entretenait avec son père, le journaliste Lucky Dana, des liens très forts : "Enfant, j'ai été folle amoureuse de lui, les deux pieds dans l'Œdipe. J'ai adoré mon père et je l'adore toujours. Il est mort depuis douze ans, mais j'ai l'impression de l'avoir vu hier." Face au choix de sa fille de devenir actrice, ce dernier n'était pas très enthousiaste : "Il m'a détestée, nous sommes restés fâchés pendant deux ans. (...) Je l'ai accompagné dans ses derniers instants, j'avais 24 ans."
La jeunesse d'Audrey Dana n'a pas été simple : "Nous avions des parents très absents, démissionnaires." Sa mère avait transformé la maison familiale en centre social d'aide à l'enfance. Elle a donc fait face à des jeunes dans des situations très graves. Mais l'esprit communautaire qu'elle y a connu lui a permis de ne pas devenir une "lolita tête à claques adorée de son père toujours absent". Avec ses propres enfants, Lucca (14 ans et né d'une précédente relation) et Lee (5 ans, dont le père est son ex, Mabrouk El Mechri), qu'elle élève seule, elle se veut très louve, très structurée. En même temps, il y a quelque chose de détendu voire de bordélique en elle, certainement lié à ses années vécues entourée d'autres enfants.
Remise de sa douloureuse rupture avec Mabrouk El Mechri - il a depuis eu un enfant avec Virginie Efira -, Audrey Dana est de nouveau amoureuse depuis quelques mois : "Mes rapports avec les hommes doivent d'abord être fondés sur une complicité amicale, comme avec une copine."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 5 juin
Sous les jupes des filles, en salles depuis le 4 juin