Audrey Dana - Enregistrement de l'émission "Vivement Dimanche" à Paris le 30 avril 2014 (diffusion le 4 mai)© BestImage
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Audrey Dana porte avec beaucoup de passion son film Sous les jupes des filles. Une réalisation qui explore la féminité sans tabou, avec tendresse et humour. Elle multiplie les interviews et se dévoile par la même occasion. L'actrice révélée par Roman de gare de Claude Lelouch a mis l'accent sur tout ce que lui a apporté le tournage, comme ce regain de confiance en elle après sa douloureuse rupture avec le père de son fils Lee, Mabrouk El Mechri. Dans le magazine Biba, elle révèle d'autres souffrances datant de son enfance et notamment les agressions sexuelles dont elle a été victime.
"Ma mère avait transformé la maison familiale, dans l'Orléanais, en lieu d'accueil pour l'Aide sociale à l'enfance et c'était aussi table ouverte aux amis", déclare Audrey Dana le magazine Elle. Un cadre qui semble épanouissant, mais qui ne l'était pas tant que ça comme elle le dit dans Biba : "Ce sont des années très difficiles. J'ai goûté à l'héroïne, j'ai subi des agressions sexuelles, là-bas. Ma mère ne faisait pas de distinction entre ses propres enfants et les enfants de la DDASS. C'était une chance énorme pour eux, mais nous, ça nous tuait. Quand j'ai accouché de mes fils, je n'ai pas compris comment elle avait pu nous faire ça. Comment peut-on exposer ses enfants à ce point, alors que l'instinct naturel vous dicte de les protéger ?"
Les années ont passé et Audrey Dana a réalisé que cette adolescence particulière lui avait aussi apporté beaucoup de choses et l'avait façonnée : "J'étais destinée à être une vraie pétasse, j'avais de la graine de princesse de merde en moi et, quelque part, ça m'a sauvée." Avec ses enfants, elle sera en tout cas très cool : "Je pars du principe que la vie est assez dure, l'école assez chiante. Je ne veux pas avoir un accident et me dire que la dernière chose que j'ai dite à mon fils, c'est range ta chambre." Elle parle plus précisément de son plus jeune fils, Lee (6 ans), un acteur né : "Dès qu'il voit un film, il devient le personnage !" Le bambin n'a toutefois pas voulu du rôle du fils de Géraldine Nakache dans Sous les jupes des filles, préférant un tout petit rôle : "Il ne voulait pas interpréter l'enfant de quelqu'un d'autre que moi."
Très loquace, Audrey Dana avoue aussi qu'elle aurait adoré être homo : "J'aime les femmes, j'ai des relations très fortes avec elles." Ayant beaucoup souffert à cause des hommes, elle s'est souvent dit qu'avec les femmes, avec qui elle se sent si bien, les relations amoureuses auraient pu être plus simples : "Malheureusement, je n'ai aucun désir sexuel pour les femmes ! (...) Je crois que je pue l'hétéro."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Biba du mois de juillet 2014
Sous les jupes des filles, en salles le 4 juin
"Ma mère avait transformé la maison familiale, dans l'Orléanais, en lieu d'accueil pour l'Aide sociale à l'enfance et c'était aussi table ouverte aux amis", déclare Audrey Dana le magazine Elle. Un cadre qui semble épanouissant, mais qui ne l'était pas tant que ça comme elle le dit dans Biba : "Ce sont des années très difficiles. J'ai goûté à l'héroïne, j'ai subi des agressions sexuelles, là-bas. Ma mère ne faisait pas de distinction entre ses propres enfants et les enfants de la DDASS. C'était une chance énorme pour eux, mais nous, ça nous tuait. Quand j'ai accouché de mes fils, je n'ai pas compris comment elle avait pu nous faire ça. Comment peut-on exposer ses enfants à ce point, alors que l'instinct naturel vous dicte de les protéger ?"
Les années ont passé et Audrey Dana a réalisé que cette adolescence particulière lui avait aussi apporté beaucoup de choses et l'avait façonnée : "J'étais destinée à être une vraie pétasse, j'avais de la graine de princesse de merde en moi et, quelque part, ça m'a sauvée." Avec ses enfants, elle sera en tout cas très cool : "Je pars du principe que la vie est assez dure, l'école assez chiante. Je ne veux pas avoir un accident et me dire que la dernière chose que j'ai dite à mon fils, c'est range ta chambre." Elle parle plus précisément de son plus jeune fils, Lee (6 ans), un acteur né : "Dès qu'il voit un film, il devient le personnage !" Le bambin n'a toutefois pas voulu du rôle du fils de Géraldine Nakache dans Sous les jupes des filles, préférant un tout petit rôle : "Il ne voulait pas interpréter l'enfant de quelqu'un d'autre que moi."
Très loquace, Audrey Dana avoue aussi qu'elle aurait adoré être homo : "J'aime les femmes, j'ai des relations très fortes avec elles." Ayant beaucoup souffert à cause des hommes, elle s'est souvent dit qu'avec les femmes, avec qui elle se sent si bien, les relations amoureuses auraient pu être plus simples : "Malheureusement, je n'ai aucun désir sexuel pour les femmes ! (...) Je crois que je pue l'hétéro."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Biba du mois de juillet 2014
Sous les jupes des filles, en salles le 4 juin