L'affaire Jérôme Cahuzac, du nom de l'ex-ministre du Budget qui a avoué posséder un compte bancaire en Suisse, a jeté l'opprobre sur le gouvernement de François Hollande. Depuis l'éclatement du scandale, les politiques n'ont de cesse de prôner la transparence et, en réaction à la polémique, certains ministres n'ont pas hésité à rendre public l'état de leur patrimoine - anticipant ainsi ce qui sera une obligation pour tous les membres du gouvernement d'ici au 15 avril.
Après la ministre de la Santé Marisol Touraine, qui a précisé aujourd'hui, mercredi 8 avril sur RTL, être assujettie à l'impôt sur la fortune pour un patrimoine de 1,4 million d'euros (constitués de plusieurs biens immobiliers), c'est en effet Aurélie Filippetti qui a abordé l'épineux sujet sur le plateau de Télé Matin.
Mais bien loin de dramatiser davantage la situation, c'est avec humour que la ministre de la Culture et de la Communication a pris la chose. Dévoilant être "propriétaire de l'appartement où [elle vit] à Paris, un 70 m²", la dynamique brune a ajouté sur le ton de blague posséder également "un T-shirt de David Beckham". "Je pense que je vais le mettre dans ma déclaration de patrimoine", a-t-elle ajouté, le sourire aux lèvres. Un membre du gouvernement fan du Spice Boy, qui l'eut-cru ? Et pourtant il semblerait bien que le beau gosse compte donc parmi ses fans la jolie ministre...
Entre deux plaisanteries, Aurélie Filippetti (que l'on a vue ces derniers temps épingler de nombreuses personnalités dont Bruce Willis) a néanmoins reconnu la nécessité d'un tel "déballage", qui, pour elle, n'a rien de voyeuriste : "Dans une période de crise comme on a connue à cause de l'affaire Cahuzac, il faut redonner confiance aux Français, qu'ils voient que les gens au gouvernement et que les élus qui les représentent vivent comme eux et qu'on arrête avec un certain nombre de fantasmes", a-t-elle commenté. "C'est cette crédibilité que nous devons aujourd'hui reconstruire" en montrant "avec quelle détermination on travaille au redressement de notre pays. (...) En étant soudés aussi, en évitant les paroles individuelles." Et David, il en pense quoi de tout ça ?