Les salles obscures vont à nouveau résonner au rythme des guns. Le duo mythique Mike Lowrey-Marcus Burnett se reforme pour une ultime mission, surtout pour notre plus grand plaisir. Il faudra donc se rendre au cinéma, le 22 janvier 2020, pour découvrir cette troisième aventure survoltée qui sent bon la poudre. Mais en attendant de retrouver Will Smith et Martin Lawrence en compagnie de leurs nouveaux partenaires – DJ Khaled, Vanessa Hudgens entre autres –, souvenons-nous ensemble des deux premiers opus.
Pas étonnant qu'on ne l'ait plus jamais vu dans la saga, même pas pour un petit flash-back. Tchéky Karyo, qui incarnait le rôle de Fouchet, a tout simplement failli succomber à l'expérience. Alors qu'il travaillait en collaboration avec un cascadeur, le comédien a compris que quelque chose clochait. "Le metteur en scène m'a un peu poussé à bout, expliquait-il à Allociné. Il disait 'C'est son métier, qu'il se démerde'. Puis finalement, il a compris que je ne mettrais pas le gars en danger. Donc il a dit 'Il ne saute plus, mais toi, tu y vas à fond'. C'était humide, mes pieds ont glissé. Donc voilà. J'ai failli me prendre un HMI sur la tête qui est passé à ça de moi. J'ai pris les éclats du pare-brise en plein visage." Il a, au moins, gardé le logo de la voiture en souvenir.
Oui, Bad Boys évoque un joli moment de cinéma... mais pas seulement. Avant que Michael Bay ne s'empare du titre en 1995, il s'agissait d'une chanson de reggae du groupe Inner Circle – sortie en 1987. Elle a également été utilisée comme générique de la série américaine COPS, en ouverture, et en version instrumentale en fermeture. Les paroles font référence au shérif John Brown, tué dans I Shot the Sheriff de Bob Marley. Pas étonnant qu'elle ait été repérée, des années plus tard, pour illustrer le film de police et de brigands mettant en scène Will Smith.
Dans le deuxième film Bad Boys, les spectateurs ont découvert une scène spectaculaire où une demeure entière explose. Il s'agit de la résidence de Tapia, située sur le front de mer à Del Ray Beach. Sauf que pour pouvoir s'en débarrasser, Michael Bay a dû... devenir propriétaire, tout simplement. "La première fois que j'ai vu les photos de la maison, j'ai d'abord pensé que Michael allait l'acheter pour lui, révèle John Frazier, superviseur des effets spéciaux. Son assistante m'a alors simplement dit qu'il ne l'avait pas achetée pour y vivre, mais pour la pulvériser !" Ha, les galères immobilières...