Le couple était particulièrement discret et secret à l'origine, mais Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, et sa compagne Gabrielle Guallar semblent moins craindre la lumière des projecteurs. En témoignent les propos de l'homme politique dans son entretien avec le magazine Femme actuelle : on apprend ainsi qu'il pense même, dans l'hypothèse où il serait élu, que la mère de ses deux filles de 10 ans et 6 ans (Liv et sa petite soeur dont on ignore le prénom) devrait quitter son poste de responsable des affaires publiques chez LVMH.
"Avec la campagne, Gabrielle ne peut plus conduire normalement sa carrière professionnelle. Devenir première dame, elle s'y prépare intellectuellement. Européenne de naissance – d'origine danoise et espagnole –, elle a beaucoup travaillé à Bruxelles. Sa culture lui permettra de répondre à ses exigences officielles. Je suis sûr qu'elle serait parfaite ! Mais je pense qu'elle devrait arrêter de travailler. Ça me coûte de le dire", déclare pour Femme actuelle celui qui se décrit comme le candidat féministe.
Si l'on comprend son enthousiasme à l'idée que celle qu'il aime puisse devenir First Lady, Benoît Hamon surprend en suggérant que Gabrielle Guallar ne pourrait pas continuer de travailler s'il était élu. Plus que le fait qu'elle travaille, le problème viendrait-il de ses fonctions importantes au sein de LVMH, régulièrement pointées du doigt et source de fantasmes sur les liens possibles entre le potentiel président et le grand groupe de luxe.
Benoît Hamon estimait pourtant dans son interview pour le magazine Elle que l'on "mythifiait" beaucoup trop le rôle de la première dame : "Personne n'ira voir Louis Aliot [le compagnon de Marine Le Pen, NDLR] pour lui demander comment il conçoit son rôle de 'Premier homme'. Et M. Merkel, qui le connaît ?"
Dans ses déclarations de cette semaine dans L'Obs, Gabrielle Guallar abordait de son côté le sujet de son possible rôle de première dame, qui ne l'enchante pas plus que ça : "Être première dame ? Je ne suis pas programmée pour ça..."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Femme actuelle du 3 avril