Emilie Dequenne (A perdre la raison), Suzanne Clément (Laurence Anyways) qui ont eu le prix d'interprétation ex aequo, Aida Begic réalisatrice de Djeca (mention spéciale), Michel Franco, prix pour Despues de Lucia et Gustave Kervern (prix spécial du jury pour Le Grand Soir) lors de la remise des prix Un Certain Regard à Cannes le 26 mai 2012© BORDE-MOREAU / BESTIMAGE
La suite après la publicité
Section qui met en lumière des oeuvres atypiques, Un Certain Regard a dévoilé son palmarès le 26 mai, concocté par le président Tim Roth et ses jurés (Leïla Bekhti et Tonie Marshall entre autres). Le grand gagnant est le réalisateur Michel Franco, pour le film Despues de Lucia, oeuvre sur la barbarie que subit une jeune collégienne. Bouleversant, ce film avait fait verser de nombreuses larmes chez les spectateurs.
Le prix spécial du jury est revenu au Grand Soir, film punk des Grolandais Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel. Voilà de quoi faire encore la fête pour l'équipe déjantée de ce film, pourvu qu'ils ne cassent pas trop de choses.
Deux prix d'interprétation féminine ont été remis : l'un est revenu à l'actrice québécoise Suzanne Clément pour sa performance dans Laurence Anyways, du jeune prodige Xavier Dolan, 23 ans, qui était pour la troisième fois en sélection officielle à Cannes. L'autre a salué le jeu de l'actrice belge Emilie Dequenne (venue avec son compagnon, l'acteur Michel Ferracci de la série Mafiosa, mis en examen dans l'affaire du Cercle Wagram et laissé en liberté sous contrôle judiciaire) en mère infanticide dans A perdre la raison, du réalisateur Joachim Lafosse. Rappelons que la comédienne avait reçu à 18 ans le prix d'interprétation à Cannes pour Rosetta des frères Dardenne. Une mention spéciale du jury a été remise à Djeca (Enfants de Sarajevo).
Pour les perdants comme les gagnants, voici le message du président du jury Tim Roth : "Nous avons découvert une sélection de films extraordinaire dans sa qualité et sa puissance et nos délibérations furent passionnées. Les cinéastes ne nous ont jamais déçus une seule fois ! Incroyable !"
Le prix spécial du jury est revenu au Grand Soir, film punk des Grolandais Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel. Voilà de quoi faire encore la fête pour l'équipe déjantée de ce film, pourvu qu'ils ne cassent pas trop de choses.
Deux prix d'interprétation féminine ont été remis : l'un est revenu à l'actrice québécoise Suzanne Clément pour sa performance dans Laurence Anyways, du jeune prodige Xavier Dolan, 23 ans, qui était pour la troisième fois en sélection officielle à Cannes. L'autre a salué le jeu de l'actrice belge Emilie Dequenne (venue avec son compagnon, l'acteur Michel Ferracci de la série Mafiosa, mis en examen dans l'affaire du Cercle Wagram et laissé en liberté sous contrôle judiciaire) en mère infanticide dans A perdre la raison, du réalisateur Joachim Lafosse. Rappelons que la comédienne avait reçu à 18 ans le prix d'interprétation à Cannes pour Rosetta des frères Dardenne. Une mention spéciale du jury a été remise à Djeca (Enfants de Sarajevo).
Pour les perdants comme les gagnants, voici le message du président du jury Tim Roth : "Nous avons découvert une sélection de films extraordinaire dans sa qualité et sa puissance et nos délibérations furent passionnées. Les cinéastes ne nous ont jamais déçus une seule fois ! Incroyable !"