Cannes 2013, Vincent Glad du Grand Journal : 'Il faut beaucoup de résistance'

Comment se déroule votre Festival ?

Ce qui m'excite ici, c'est la résistance physique dont il faut faire preuve pour tenir la quinzaine. J'étais déjà venu l'an dernier, mais je n'intervenais pas en plateau alors je pouvais me lever à 15h sans que ça soit gênant. Là, si je veux faire la fête, il faut quand même assurer derrière, car j'ai un vrai travail dans la journée. Le vrai challenge à Cannes, c'est d'arriver à enchaîner une projection de film à 8h du matin directement en sortant du Baron.

Ce n'est pas trop intimidant de côtoyer de grandes stars internationales sur le plateau ?

En terme d'invités, le Grand Journal c'est quasiment Cannes tous les jours, alors au bout d'un moment on est comme vacciné des célébrités. Il n'y a guère que Nabilla qui nous fasse du changement. D'ailleurs, quand elle est venue sur l'émission à Paris, on était comme des fous en coulisses parce que ça nous changeait vraiment des stars américaines.

Et Spielberg, vous êtes fan ?

Comme tout le monde, j'ai vu absolument tous ses films. Et d'ailleurs en début de Festival, toute l'équipe du Grand Journal a posé pour une photo en hommage à Steven Spielberg sur laquelle chacun d'entre nous tenait un objet symbolisant ses films, Chris Esquerre avait un oeuf pour Jurassic Park, Augustin Trapenard un fouet pour Indiana Jones, et moi, j'avais un casque pour le Soldat Ryan.

P.L