Alors qu'elle ne ménage pas ses efforts pour contenter la curiosité de la presse - interview dans la presse "populaire", dans C à vous sur France 5... -, Carla Bruni-Sarkozy est aujourd'hui fâchée. Très énervée même par la publication dans la presse de photographies volées lundi alors qu'elle tenait son bébé Giulia dans les bras en sortant de chez le pédiatre. Si Paris-Match en fait sa couverture pour son édition parue ce jeudi 15 mars, en prenant soin de flouter la bouille de l'enfant, nos confrères belges ne se sont point embarrassés d'une telle précaution. Sur son site officiel, la première dame adresse un "mot à l'adresse des médias". Une mise au point.
"Certains médias ont jugé bon de publier des photographies prises à mon insu par des paparazzi. Ceci est habituel. Mais dans le cas présent, quelques clichés laissent entrevoir le visage de ma fille. Je tiens à préciser que ceci a été réalisé sans aucune forme de consentement de ma part. Je déplore toute utilisation faite de l'image de mes enfants ainsi que toute communication d'informations concernant leur intimité. J'ai maintes fois exprimé mon point de vue sur ce sujet. Ma position n'a pas changé." Si Carla Bruni déclare avoir toujours accepté le jeu - "Au nom de la liberté de la presse, j'ai toujours accepté, sans broncher, la publication de photographies volées ou d'informations même erronées concernant ma vie privée" -, elle ne peut accepter que "le droit de [ses] enfants à vivre libres et dans l'anonymat soit bafoué, quels que soient les enjeux, période électorale ou pas." Pour finir, Carla Bruni-Sarkozy demande une nouvelle fois à ce que soit respecté "le droit à la vie privée de [ses] enfants en considérant le fait qu'ils ne peuvent pas vivre reclus". Rappelons que l'épouse du président est également maman du petit Aurélien, 10 ans, né de sa relation avec Raphaël Enthoven.
Ce dérapage de la presse belge qui n'a pas flouté le visage de Giulia, qui aura 5 mois le 19 mars, intervient alors que Carla s'est plainte sur France 5 comme dans Grazia cette semaine des propos souvent erronés qu'on lui prête : "Ça fait des années que j'ai une espèce d'avatar qui fait des choses que je n'ai pas faites et dit des choses que je n'ai pas dites. Dès qu'on est une personne publique, on est attaqué, de toute façon. Heureusement, je n'attache pas beaucoup d'importance à ce qu'on dit de moi. Les problèmes d'image ne sont pas les vrais problèmes de l'existence." D'ailleurs, Carla n'a pas réagi publiquement au sujet des propos surprenants que lui prête LeMonde.fr dans les coulisses de l'émission de France 2 Des paroles et des actes à laquelle participait Nicolas Sarkozy, la semaine dernière. Carla a déclaré que "tous les journalistes étaient des Pinocchios" et qu'elle et son mari étaient des "gens modestes". Des propos qui ont été largement commentés, voire moqués, mais Carla n'a pas ressenti le besoin de s'en expliquer. Découvrir en revanche le visage de sa fille dans la presse est un problème autrement plus important à ses yeux... Reste qu'empêcher ou du moins se révolter juridiquement contre la publication de photos volées est à la portée de tout bon avocat : la presse belge aurait-elle pris la première dame de court ?
Malgré le coup de gueule de la première dame, on ne pourra pas empêcher certains de penser que ces photos "volées" tombent à pic... en pleine période électorale !