La semaine mondiale de l'allaitement maternel vient de débuter ce lundi 14 octobre. Nos confrères de Gala, qui ont pour objectif d'interroger des personnalités sur leur engagement, leur mobilisation, ou simplement sur une cause qui leur tient à coeur, ont alors profité de ce contexte pour interviewer Emilie Broussouloux, journaliste et mère de deux enfants (Jeanne et Noé) avec Thomas Hollande, le fils de l'ancien président de la République François Hollande.
Car la salariée de LCI a décidé d'allaiter ses deux enfants. Et elle ne s'est même pas vraiment posé la question : "Ma mère m'a allaitée, ça me semblait donc assez naturel". A tel point que son célèbre mari n'a même pas eu son mot à dire à ce sujet ! "J'avais envie d'allaiter mon enfant donc je l'ai fait. Et si une femme n'a pas envie d'allaiter, j'estime qu'elle n'a pas non plus à consulter son partenaire. Pour mon mari, c'était déjà acté", a-t-elle expliqué.
"En revanche, il s'est renseigné pour savoir de quelle façon il pouvait être utile et créer un lien avec notre enfant", a-t-elle cependant ajouté. Et de poursuivre : "Il a bien sûr donné des biberons quand je tirais mon lait. Mais quand on se renseigne un peu, on se rend compte que ce n'est pas le meilleur moyen de créer un lien avec son enfant. En revanche, le peau à peau est très important. Il permet de créer un vrai contact, d'instaurer une relation de confiance, de mieux se connaître. C'est quelque chose que mon mari a beaucoup fait. Il a aussi participé aux lectures du soir et a joué avec eux. Finalement, c'est bien plus fort que de donner un biberon."
Thomas Hollande avait donc bel et bien un rôle à jouer dans ces moments-là. Il est resté attentionné auprès de sa belle et de ses enfants. Et Emilie Broussouloux insiste : "Nous devons arrêter de sans cesse culpabiliser. Il faut savoir écouter son corps, écouter réellement nos envies, ne pas le faire pour les autres mais bien pour soi. Il ne faut pas persévérer dans l'allaitement si ça ne nous fait pas de bien. Et si c'est quelque chose qui nous tient à coeur, je conseille au partenaire de soutenir au maximum la mère qui veut allaiter. Personnellement, j'avais besoin qu'on me motive parce que c'était important pour moi de le faire."
Un couple soudé, donc.