Carla Bruni-Sarkozy remet à Valérie Trierweiler les clés de l'Elysée

Ce mardi 15 mai, François Hollande est officiellement devenu le nouveau président de la République. Accueilli à 10h sur le perron de l'Elysée par Nicolas Sarkozy, le socialiste a souhaité une cérémonie sobre pour cette passation de pouvoir très solennelle, qui s'est aussi jouée entre Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler.

Contrairement à Nicolas Sarkozy il y a cinq ans, entouré lors de ce moment solennel de son ex-femme Cécilia Attias et de tous leurs enfants, la famille recomposée de Valérie Trierweiler et François Hollande (trois ados du côté de la journaliste, quatre du côté du nouveau président avec son ex-compagne Ségolène Royal, dont le télégénique Thomas Hollande) n'a pas assisté à ce passage de témoin. C'est seul que le nouveau couple présidentiel a franchi le perron du palais présidentiel. François Hollande en costume sombre et cravate bleu foncé, sa compagne en escarpins, robe noire et veste trois-quarts blanche. Un look très chic, mais sans chichi. Quant à Carla, dont on louait le style très Jacky O lors de ses débuts à l'Elysée, force est de constater qu'elle ne fait plus guère d'efforts depuis la naissance de Giulia. Service minimum donc, pour l'ex-première dame, mais le sourire...

Tandis que l'ancien et le nouveau président s'entretenaient de sujets aussi réjouissants que les codes nucléaires, Carla entreprit de montrer les lieux à Valérie. Après 35 minutes d'entretien des uns et des autres, il est temps de partir. Retour sur le perron, les deux couples se saluent. Carla embrasse chaleureusement Valérie Trierweiler et serre en souriant la main de François Hollande. Nicolas Sarkozy et son épouse descendent les marches et rejoignent leur voiture. Ils se tiennent par la main et sont longuement applaudis par les personnes réunies dans l'allée de l'Elysée. Cependant, ils ne s'arrêteront pas pour saluer les uns ou les autres.

Le couple Sarkozy partira dès demain pour quelques jours de repos au Cap-Nègre, avant une prochaine destination.

Le programme de François Hollande est chargé. Vers 11h15, il a remonté les Champs-Elysées dans une Citröen DS5 décapotable et a rendu hommage au Soldat inconnu à l'Arc de Triomphe. A suivi un déjeuner privé à l'Elysée puis un discours aux Tuileries. À 15h, il est attendu à l'Hôtel de Ville de Paris, où il prendra la parole aux côtés de Bertrand Delanoë. À l'issue de cette cérémonie, le nom du Premier ministre, sans doute Jean-Marc Ayrault, sera dévoilé par le nouveau secrétaire général de l'Elysée. À 16h, le président partira à Berlin pour un dîner de travail avec la chancelière Angela Merkel. Bref, les choses sérieuses commencent...

Reste à Valérie Trierweiler à trouver sa place. Rappelons que la nouvelle première dame veut continuer à travailler et, pourquoi pas, exercer son métier de journaliste. Elle le réaffirme cette semaine dans Elle : "Je n'ai pas de fortune personnelle, ce que je ne considère pas comme un handicap, au contraire. J'ai besoin de gagner ma vie, j'ai trois enfants à charge. Mon indépendance financière est, comme pour des millions de Françaises, une réalité concrète et une priorité." À l'AFP, celle qui veut "réinventer la fonction" estime que cela lui sera "plus facile à l'Elysée que pour Carla Bruni" : elle "venait d'un monde totalement étranger à celui de politique et n'en connaissait pas nécessairement les codes". Les voyages officiels, les rencontres diplomatiques, Valérie Trierweiler connaît bien. Reste à trouver la formule qui lui conviendra...