François Hollande arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle avec 28,6% des suffrages exprimés. Dans moins de deux semaines, le candidat socialiste sera fixé sur son sort. Sa compagne Valérie Trierweiler sera peut-être notre nouvelle première dame. Dans un entretien inédit avec Femme actuelle, réalisé le 6 avril et à paraître le 28 avril, Valérie Trierweiler sort peu à peu de sa réserve et nous dit tout : amour, famille, carrière et surtout... Elysée. Oui, elle y pense !
"L'après, on en parle après", c'est la formule employée par François Hollande et Valérie Trierweiler pour se dérober aux questions qui nous brûlent les lèvres. Pourtant, dans cette interview à Femme actuelle, Valérie Trierweiler reconnaît avoir entamé une réflexion : et si elle devenait première dame ? Une position qui ne l'a pourtant "jamais fait rêver car [elle] n'aurai[t] jamais pu imaginer [se] trouver un jour dans cette situation ! [Elle] commence à [s']interroger mais depuis très peu de temps. Ce qui [lui] fait peur, c'est de perdre [sa] liberté."
Le souci principal de Valérie Trierweiler est de continuer à travailler, non pas pour s'épanouir professionnellement - "de ce point de vue je me suis accomplie" – mais pour subvenir aux besoins de ses trois enfants, nés de son mariage avec Denis Trierweiler, rencontré lorsqu'elle a débuté à Paris Match : "J'assume financièrement mes trois enfants. Ce n'est pas à François de les prendre en charge ni à l'Etat." Elle espère pouvoir rester journaliste : "En télévision ou en presse écrite, mais sans doute en dehors du périmètre français. Des rencontres avec des personnalités étrangères, pourquoi pas. Mes confrères m'ont exclue de la profession, mais je ne vois pas en quoi s'intéresser à la jeunesse d'Elie Semoun ou de Michel Drucker est incompatible avec ma position de compagne d'homme politique." Valérie Trierweiler présentait encore il y a peu l'émission Itinéraires sur Direct 8, suspendue le temps des élections, qui a connu des débuts difficiles avant de redresser la barre.
Carla Bruni, actuelle First Lady mariée à Nicolas Sarkozy, a su s'imposer : musique, engagement humanitaire, protocole, l'ancien mannequin a aisément trouvé sa place. Une place tout à fait inédite, qui lui est propre. Pendant la campagne, Valérie Trierweiler a subi une première transformation : "Je ne me suis pas engagée à reculons. J'ai toujours aimé la politique, les meetings et la gauche. Et puis j'adore écouter François. Bien sûr, applaudir l'homme que j'aime tout en restant journaliste me posait problème. Plus maintenant. Je l'acclame les mains levées, comme une femme de footballeur !" Si François Hollande est élu le 6 mai prochain, Valérie Trierweiler devra réinventer à son tour ce qu'est une première dame...
L'intégralité de cette interview de Valérie Trierweiler est à découvrir dans Femme actuelle qui paraîtra le 28 avril 2012 en kiosques.