Valérie Trierweiler à Tulle, le 6 mai 2012© Abaca
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Le 6 mai, le destin de François Hollande a basculé, mais également celui de sa compagne, Valérie Trierweiler. Journaliste pour Paris Match et Direct 8, elle voit sa vie se redessiner avec son nouveau statut : celui de première dame de France. Elle succède à Carla Bruni-Sarkozy et espère bien une chose : "Etre et rester une Française comme les autres." Cette déclaration, et d'autres, elle les fait dans les pages du magazine Elle.
"Je n'ai pas de fortune personnelle, ce que je ne considère pas comme un handicap, au contraire, dit-elle posément. J'ai besoin de gagner ma vie, j'ai trois enfants à charge. Mon indépendance financière est, comme pour des millions de Françaises, une réalité concrète et une priorité," déclare Valérie Trierweiler, qui a officialisé avec l'homme politique socialiste en 2010. Elle prend une place que beaucoup d'autres ont tenu avant elle, une fonction qui n'a pas de statut officiel, "scandée par des règles et des usages non écrits" (Slate.fr).
Valérie Trierweiler détonne cependant dans le paysage des first ladies : Elle veut exercer une activité salariée et ne pas être mariée avec le chef d'Etat. Cependant, rien ne l'oblige à l'être et elle le sait : "La décision de nous marier n'appartient qu'à François et moi." Femme déterminée qui ne sera pas une potiche, la compagne du président rassure cependant ceux qui verraient en elle un électron trop libre : "Je ne ferai rien qui puisse gêner François et le gouvernement, ni ne défendrai aucune cause contraire à la diplomatie française. C'est la limite stricte que je me suis fixée."
Reste à voir si l'on pourra faire la distinction entre la femme du président de la République et la journaliste : "Elle est intelligente, elle peut y arriver", estime Armelle Le Bras-Chopard, professeur de sciences politiques qui a écrit Première dame, second rôle aux éditions du Seuil.
Peu après l'élection de son compagnon, les polémiques arrivent déjà : le licenciement du journaliste sportif spécialiste du rugby, Pierre Salviac, de la radio RTL. Il a fait scandale en publiant sur son compte Twitter : "A toutes mes consoeurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France." Le directeur du patron de l'information de RTL, Jacques Esnoux, a déclaré : "Ton tweet est absolument intolérable. J'y vois un sexisme vulgaire inqualifiable que je condamne." Et a stoppé toute collaboration avec le journaliste.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Elle du 11 mai
"Je n'ai pas de fortune personnelle, ce que je ne considère pas comme un handicap, au contraire, dit-elle posément. J'ai besoin de gagner ma vie, j'ai trois enfants à charge. Mon indépendance financière est, comme pour des millions de Françaises, une réalité concrète et une priorité," déclare Valérie Trierweiler, qui a officialisé avec l'homme politique socialiste en 2010. Elle prend une place que beaucoup d'autres ont tenu avant elle, une fonction qui n'a pas de statut officiel, "scandée par des règles et des usages non écrits" (Slate.fr).
Valérie Trierweiler détonne cependant dans le paysage des first ladies : Elle veut exercer une activité salariée et ne pas être mariée avec le chef d'Etat. Cependant, rien ne l'oblige à l'être et elle le sait : "La décision de nous marier n'appartient qu'à François et moi." Femme déterminée qui ne sera pas une potiche, la compagne du président rassure cependant ceux qui verraient en elle un électron trop libre : "Je ne ferai rien qui puisse gêner François et le gouvernement, ni ne défendrai aucune cause contraire à la diplomatie française. C'est la limite stricte que je me suis fixée."
Reste à voir si l'on pourra faire la distinction entre la femme du président de la République et la journaliste : "Elle est intelligente, elle peut y arriver", estime Armelle Le Bras-Chopard, professeur de sciences politiques qui a écrit Première dame, second rôle aux éditions du Seuil.
Peu après l'élection de son compagnon, les polémiques arrivent déjà : le licenciement du journaliste sportif spécialiste du rugby, Pierre Salviac, de la radio RTL. Il a fait scandale en publiant sur son compte Twitter : "A toutes mes consoeurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France." Le directeur du patron de l'information de RTL, Jacques Esnoux, a déclaré : "Ton tweet est absolument intolérable. J'y vois un sexisme vulgaire inqualifiable que je condamne." Et a stoppé toute collaboration avec le journaliste.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Elle du 11 mai