Caroline Flack a plaidé non coupable devant l'accusation d'agression de son supposé compagnon Lewis Burton à Londres le 23 décembre 2019.© BestImage
Il n'aura pas fallu attendre longtemps avant de découvrir la cause de la mort de Caroline Flack, survenue le 15 février 2020 chez elle à Islington, dans la banlieue de Londres. Selon plusieurs médias britanniques, dont le Mirror, l'animatrice anglaise de 40 ans s'est suicidée par pendaison. Malgré la tentative des secours de la réanimer, son décès a été déclaré samedi dernier à 14h36.
La pression médiatique autour du procès en cours de la Britannique, accusée de violences conjugales envers son petit ami Lewis Burton, aurait eu raison de sa fragilité psychologique. Depuis son arrestation du 12 décembre dernier, à l'issue d'une altercation avec son compagnon, l'animatrice star de Love Island avait démissionné après avoir présenté l'émission depuis 2015. Pourtant, dans un message Instagram qu'elle avait écrit fin janvier et que sa famille a décidé de publier ce mercredi dans un journal local, Caroline Flack assure qu'il s'agissait d'un "accident".
"Nous nous sommes disputés et un accident s'est produit. Un accident. Le sang que quelqu'un a vendu à un journal était MON sang et c'était quelque chose de très triste et de très personnel, avait-elle l'intention d'expliquer, avant de se raviser, suivant ainsi l'avis de ses conseillers. La raison pour laquelle je parle aujourd'hui est que ma famille n'en peut plus. J'ai perdu mon travail. Ma maison. Ma capacité à parler. Et la vérité m'a été retirée des mains et utilisée comme divertissement. Je ne peux plus vivre chaque jour cachée à me laisser dire qu'il ne faut que je parle à personne."
© Instagram, mrlewisburton
Non seulement Caroline Flack avait plaidé non coupable, mais son petit ami Lewis Burton avait également démenti ces accusations de violences domestiques. Le 15 février, au lendemain de l'annonce de la poursuite du procès, l'animatrice a été retrouvée sans vie chez elle. "Rien ne pouvait faire oublier la douleur d'une telle injustice, a commenté sa mère au Eastern Daily Press. Elle voulait tant que sa petite voix soit entendue."
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