À quelques jours du début des Jeux Olympiques qui auront lieu du 26 juillet au 11 août 2024, Hélène Sy a tenu à pousser un coup de gueule contre cette compétition et plus particulièrement contre les organisateurs français. Reprenant une actualité concernant le Néerlandais Steven van de Velde qui va jouer au beach-volley, elle a confié sa colère contre la qualification du sportif.
"Steven van de Velde a passé 4 ans en prison pour le viol d'une fillette de 12 ans rencontrée/traquée sur FB (il avait voyagé des Pays-pays en Angleterre pour l'abuser) Dans 10 jours, il sera aux jeux car il présente "tous les critères de qualification"" peut-on lire avant de découvrir le commentaire épinglé par Hélène Sy : "La France, ce pays merveilleux qui interdit le port du voile aux sportives, mais qui autorise la participation d'un pédocriminel". Une publication qui montre l'avis de la femme d'Omar Sy.
Une qualification qui provoque d'ailleurs un scandale dans le monde entier. Une pétition a même été lancée pour le bannir des Jeux. Vu l'ampleur de l'affaire, un communiqué a même été publié par le comité Néerlandais des Jeux Olympiques. "En 2018, le joueur de beach-volley Steven van de Velde est revenu au niveau du sport d'élite international après une précédente condamnation pour infraction sexuelle en 2014 au Royaume-Uni. Son retour a été possible à la suite d'un programme de traitement spécialisé et conformément aux conditions fixées par le CNO*NSF pour les athlètes condamnés pour une infraction pénale. Les experts ont déclaré qu'il n'y avait aucun risque de récidive" peut-on lire.
Dans la suite du communiqué, il est indiqué que "M. Van de Velde a toujours fait preuve de transparence dans cette affaire" et qu'il "regrette profondément les conséquences de ses actes pour les personnes impliquées". Il est également indiqué que le sportif aura un "hébergement différent" des autres et n'aura "aucun contact avec les médias pendant son séjour à Paris".
Il sera présent aux épreuves de beach-volley du 27 juillet au 10 août sur le Champ-de-Mars.