Elle sort d'une période très compliquée. Cécile Bois, l'héroïne de la série Candice Renoir, a souffert d'une santé chancelante ces derniers mois. Pensant avoir attrapé la grippe, la comédienne de 48 ans a rejoint la longue liste des victimes du coronavirus mais a, heureusement, fini par s'en sortir. Infectée au mois de mars 2020, elle a mené un véritable combat jusqu'à ce qu'elle remporte la victoire. Une expérience "pas drôle du tout", durant laquelle elle a eu "assez peur", notamment souffrant d'une sensation étrange, comme si on lui "essorait les poumons". Et même tirée d'affaire, elle a eu droit à son lot de sueurs froides.
Il faut dire que sa guérison s'est faite en plusieurs temps. Elle qui croyait être débarrassée du Covid-19 pour de bon a fait quelques rechutes qu'elle racontait sur les ondes de Sud Radio, précisant notamment qu'elle avait dû se rendre à nouveau à l'hôpital. "Je n'en suis pas encore sortie, mais je vais de mieux en mieux, se rassurait-elle fin avril. Trois médecins ont apporté leur pierre à l'édifice de ma guérison. La première fois que j'ai vu un médecin, j'étais en plein tournage. J'ai pris rendez-vous avec mon médecin traitant à la campagne, puis j'ai eu une rechute un week-end, puis une autre surinfection. Les surinfections sont plus fréquentes que ce qu'il y paraît, ils n'ont pas assez de recul pour pouvoir juger de la guérison et de l'immunité. Le fait que j'aie eu deux rechutes pourrait s'expliquer par l'état de grande fatigue physique dans lequel j'étais lorsque j'ai été contaminée."
J'aimerais lancer un message d'espoir
Cécile Bois peut enfin respirer et profiter de la vie. Mais son état de santé n'est pas sa seule préoccupation, loin de là. Alors que la France sortait de confinement, au mois de mai 2020, elle émettait déjà des réserves quand au retour à la vie normale. "J'aimerais lancer un message d'espoir, mais je n'y croirais pas moi-même, expliquait la compagne de Jean-Pierre Michaël au magazine Gala. Pendant le confinement, j'ai espéré une prise de conscience, mais depuis, avec les images que j'ai vues, les masques jetés par terre par exemple, je ne peux plus. J'ai envie de croire que de cette violence, de ce non-respect, de cette absence de valeur, d'éducation même, que l'on voit tous les jours, va renaître un monde nouveau. Mais il n'arrivera que lorsque nos enfants l'habiteront. Ils sont synonymes d'espoir".