Florence Foresti, maîtresse de cérémonie des César du Cinéma 2016, l'a promis : "Il va y avoir moins de longueurs. La nouveauté, c'est qu'on va essayer de réduire les discours. On s'est imposé une règle : deux minutes trente maxi, comme aux Oscars", a-t-elle déclaré au magazine ELLE. En revanche, elle n'a pipé mot à propos de son show. La comédienne et humoriste aura pour charge d'apporter un nouveau souffle à la cérémonie, souvent critiquée pour être aussi longue qu'ampoulée. Dynamiter, faire le spectacle, divertir, le tout avec subtilité, n'a jamais été un exercice simple. Pourtant, certains ont réussi à offrir quelques moments mémorables...
La comédienne et humoriste va livrer l'un des plus beaux hommages au film Les Aventures de Rabbi Jacob, doublé d'une des plus belles séquences de l'histoire de la cérémonie, en reprenant une chorégraphie du film porté par Louis de Funès. S'il avait été là, le légendaire acteur aurait assurément applaudi à tout rompre.
Audacieuse, l'actrice belge va tenter de livrer le traditionnel "mot" du maître de cérémonie sous la forme d'un véritable show digne de Broadway. Avec la participation, en bonus, de la truculente Rossy de Palma. Son audace ne sera pas unanimement applaudie par la critique, mais Cécile de France aura au moins tenté de faire bouger les choses à l'heure où la cérémonie était épinglée pour son manque de pep et de fun.
Après une séquence d'introduction où l'animateur culte de Canal+ a rejoué quelques-unes des scènes de l'année avec de délicieux sketchs, Antoine de Caunes a enchaîné avec un discours d'introduction à la fois engagé et drôlissime, signant quelques contrepèteries que Stéphane de Groodt n'aurait pas reniées.
S'il y a une séquence qui s'est inscrite dans la légende pendant une Nuit des César, c'est bien celle qui implique Fabrice Luchini et sa partenaire Clémentine Célarié. Pour clore la soirée avec le prix du meilleur film, la comédienne avait revêtu une robe mettant en valeur son généreux décolleté. Ce que n'avait pas manqué de remarquer Fabrice Luchini, fasciné par la beauté et les formes de sa consoeur. Il avait lâché son fameux "c'est énorme" qui dès lors deviendra culte.
Animateur l'année précédente, Alain Chabat avait cru bon de revenir plomber l'édition 2001 dont le jeune Edouard Baer avait la charge. Et cela donne une délicieuse incruste de la part de l'ex-Nuls, toujours aussi drôle – bien que "dépassé" selon son confrère du soir.