Son nom ne vous dit peut-être rien, mais son visage vous est forcément familier ! Grand reporter pour France télévisions, Maryse Burgot a parcouru le monde entier. A l'occasion de la sortie de son livre, Loin de chez moi, aux éditions Fayard, dans lequel elle raconte sa vie de mère et de baroudeuse, la journaliste s'est livrée à nos confrères de Gala. Une tournée des médias pour la promotion de son bouquin qui l'a empêchée de se livrer à son rituel de retour de mission (elle rentre de cinq semaines en Cisjordanie et en Israël), à savoir un grand ménage de sa maison ou une séance de jardinage. Mais qu'importe, ce nouveau projet, elle y tient.
Il faut dire que des aventures, elle en a un paquet à raconter. A commencer par sa prise d'otage en 2000, dans la jungle de Jolo aux Philippines. Pourtant, rien ne la prédestinait à un tel destin, elle, la fille de paysans bretons, qui avoue s'être "évadée" de son milieu d'origine. "J'ai grandi entourée de beaucoup d'amour dans un environnement travailleur et bienveillant, mais je n'étais pas programmée pour devenir journaliste à Paris", confiait-elle dans le magazine. Une enfance éloignée des livres qui lui a tout de même laissé quelques cicatrices : "Quand il vous manque cela, vous passez votre vie à courir après... Au fond, ce n'est pas grave. J'en ai fait une force. Mais je ne serai jamais sûre de moi. Chaque reportage est un challenge".
Si elle adore être chez elle, et qu'elle se dit même "casanière", Maryse Burgot, qui a souvent fait des apparitions dans le JT de Laurent Delahousse, ne reste jamais très longtemps chez elle. Et ce malgré la présence de ses deux fils, Angelo et Noé, qu'elle a eus avec son compagnon de l'époque (ils sont séparés aujourd'hui, ndlr), un journaliste reporter d'images. Jusqu'au jour où elle ressent le besoin de se consacrer davantage à sa famille. Cette dernière s'installe donc à Londres, entourée de sa tribu, avant de finalement prendre le large pour Washington. Ce n'est que lorsque sa progéniture s'approche de l'adolescence que Maryse Burgot décide de retourner en terrains à risque. Toutefois, la journaliste s'astreint désormais à une règle à laquelle elle ne dérogera jamais : "Je suis toujours joignable par téléphone", admet-elle. Peu importe le moment, peu importe l'endroit. "Mes fils n'ont jamais eu peur pour moi", précise t-elle. Au contraire, malgré ce qu'elle a pu voir dans sa vie, c'est elle qui est terrorisée "à l'idée qu'ils se déplacent en scooter l'un et l'autre", peut-on lire dans Gala. Le lot de tous les parents finalement...