Il y a neuf ans, l'actrice et ancienne directrice de la Star Academy 9 Charlotte Valandrey publiait son autobiographie intitulée L'Amour dans le sang. Un ouvrage poignant dans lequel elle révélait sa séropositivité et sa greffe cardiaque. Ce témoignage a d'ailleurs pris vie grâce à une adaptation télévisée pour France 3 en 2008.
Aujourd'hui, à l'invitation de Paris Match, l'artiste de 45 ans - de son vrai nom Anne-Charlotte Pascal - a accepté de revenir sur une journée très particulière.... Celle du 17 décembre 2008, date où son coeur fragile s'est arrêté.
Tout a commencé avec une gêne au côté gauche après une séance de sport avec un nouveau coach. Les heures passant et la douleur augmentant, c'est le Samu que la star a dû se résoudre à appeler elle-même, ses proches refusant de s'alarmer. "Malgré ma greffe au coeur en 2003 et mon passif médical, on ne me croit jamais quand je suis malade ! Il faut que j'insiste pour aller aux urgences, où l'on constate que je fais un infarctus", se rappelle-t-elle. Et de poursuivre : "Vers minuit, j'ai soudain l'impression que mon corps se soulève, je saurai plus tard que je fais un arrêt cardiaque. J'ai alors la sensation d'être entourée d'un halo de lumière ! Je ressens la présence de deux de mes ex-amoureux décédés et de ma mère disparue ! Je sens son parfum... elle me parle : 'Dors, mon ange.' (...) Mon coeur s'est arrêté vingt-deux secondes, il est reparti grâce à une injection."
De retour parmi nous après ce bref arrêt cardiaque, Charlotte Valandrey a été confrontée à une terrible épreuve à son réveil. "Le lendemain, le cardiologue m'annonce qu'il y a un grave problème : mon coeur a subi des dommages irréversibles, on devra sans doute refaire une greffe ! Je ne me sens pas la force de subir cela à nouveau", se souvient-elle. Heureusement, tout est rapidement rentré dans l'ordre : "Les heures passent et tout semble aller de mieux en mieux. Je quitte l'hôpital quelques jours plus tard. Depuis six ans, je n'ai eu aucun problème cardiaque et l'état de mon coeur est parfaitement, étonnamment, stable."
Un témoignage à retrouver en intégralité dans Paris Match, paru le 26 septembre.