Depuis l'annonce du projet, le film À bras ouverts – qui devait initialement s'intituler Sivouplééé ! – ne cesse de faire polémique. Alors qu'il est sur le point de sortir enfin en salles le 5 avril, les critiques fusent. À commencer par cet article publié par Slate dans lequel un journaliste tacle non seulement "un mauvais film", mais aussi "une oeuvre inacceptable" qui s'appuie "sur une représentation abjecte de la communauté Rom". L'équipe du film ne se laisse pas faire.
Invité dans C à Vous pour présenter le long métrage, Christian Clavier, entouré d'Elsa Zylberstein et d'Ary Abittan, a tenté d'éteindre le brasier en répondant à une question d'Anne-Elisabeth Lemoine sur le changement de titre et les craintes déguisées en critiques que le public avait émises il y a de cela plusieurs mois. Sans hésiter, il a pris position en citant Anémone dans Le Père Noël est une ordure : "Elle disait : 'Pierre, je me demande si je devrais pas finalement faire des moufles plutôt que des gants à trois doigts pour les petits lépreux de Jakarta.' Personne n'a pensé que c'était contre l'Indonésie et Jakarta et contre les lépreux ! Donc voilà, je trouve qu'il y a un moment où... pfff." Le célèbre acteur français a rappelé que le film était "évidemment bienveillant" et qu'à ses yeux, il avait "un bon fond". "Il est hors de question que ça dérape d'une manière ou d'une autre, a-t-il assuré. Mais il y a un moment où les gens deviennent complètement..." Idiots ? Paranos ? Susceptibles ?
À son tour, Ary Abittan a comparé l'humour de Philippe de Chauveron (réalisateur du Bon Dieu) à propos des Roms, à celui de Rabbi Jacob à propos des juifs. Pour Elsa Zylberstein, le film se moque aussi des "bobos de gauche" qui craindraient d'accueillir des réfugiés ou des migrants chez eux.
L'histoire d'À bras ouverts : Figure de la scène littéraire et médiatique française, Jean-Étienne Fougerole est un intellectuel humaniste marié à une riche héritière déconnectée des réalités. Alors que Fougerole fait la promotion dans un débat télévisé de son nouveau roman À bras ouverts, invitant les plus aisés à accueillir chez eux les personnes dans le besoin, son opposant le met au défi d'appliquer ce qu'il préconise dans son ouvrage. Coincé et piqué au vif, Fougerole prend au mot son adversaire et accepte le challenge pour ne pas perdre la face. Mais dès le soir-même, on sonne à la porte de sa somptueuse maison de Marnes-la-Coquette... Les convictions des Fougerole vont être mises à rude épreuve !