2017 est une année de grands changements pour Christian Estrosi et Laura Tenoudji : le responsable politique niçois et la chroniqueuse de l'émission Télématin ont contribué, en allant dimanche 7 mai voter pour le second tour de l'élection présidentielle, à l'un d'entre eux, qui affectera dans quelques jours tous les Français avec l'investiture du nouveau président de la République Emmanuel Macron ; et, ce faisant, ils en mettaient en évidence un second, beaucoup plus personnel.
Mariés depuis le 12 novembre 2016 (une union célébrée quelques mois seulement après la révélation de leur fulgurante histoire d'amour), Christian Estrosi, 61 ans, et Laura Tenoudji, 41 ans, se préparent à accueillir dans quelques semaines un enfant. Et si le couple joue la carte de la discrétion depuis ses noces, la fameuse "Laura du Web" de France 2, enceinte, n'a rien fait, dimanche, pour dissimuler ce grand bonheur à venir qui se lit sur sa silhouette : tout sourire devant les photographes de presse présents au bureau de vote de Nice auquel elle s'est rendue en compagnie de son mari, la future maman semblait au contraire fière de mouler ses rondeurs dans une pièce de tissu multicolore nouée par dessus sa robe estivale d'un orange éclatant.
La nouvelle de la grossesse de Laura Tenoudji avait été ébruitée au mois de février, juste après la participation du couple au Carnaval de Nice et un an tout juste après le début de leur histoire d'amour. Un mois plus tard, les participants de la soirée du Prix Clarins pour l'enfance qui a vu Laeticia Hallyday primée, événement dont elle était la maîtresse de cérémonie, pouvaient avoir la primeur de son baby bump. Les frères Christian et Olivier Courtin-Clarins, à la tête de la marque, y avaient d'ailleurs habilement fait une allusion explicite en évoquant la gamme Clarins destinée aux jeunes mamans, ainsi que l'avaient relevé nos consoeurs de Femme Actuelle. Déjà parents l'un comme l'autre avant de se rencontrer, Christian Estrosi, père de deux grandes filles (Laetitia et Laura) issues dans les années 1980 de son mariage avec Dominique Sassone, et Laura Tenoudji, mère d'un jeune Milan (7 ans), fruit de sa relation avec Michael Tapiro, n'avaient pourtant pas pour projet de faire un enfant : "Ce n'est pas du tout d'actualité ! On vient de se marier, on en profite, assurait la journaliste à Nice Matin un mois après leurs noces. En plus, on a une magnifique famille, ses deux filles que j'adore, mon fils qu'il aime beaucoup... Je chéris l'idée de tribu recomposée !" A en juger d'après leur passage radieux aux urnes, on peut légitimement supposer que c'est une surprise qui les réjouit.
Christian Estrosi a pu également se réjouir de l'issue de ce second tour de l'élection présidentielle, lui qui s'était engagé au sein du "forum contre l'abstention" formé dans l'entre-deux-tours par un certain nombre de personnalités politiques. Dès dimanche soir, le président de la région PACA et membre du parti Les Républicains s'est félicité "de cette victoire nette et indiscutable qui est celle de toutes les forces démocratiques" : "Je me réjouis d'autant plus de cette large mobilisation des électeurs de la droite et du centre que certains dirigeants de ma famille politique ont adopté, dans cet entre-deux-tours, une position ambiguë contraire à la tradition gaulliste, chiraquienne et sarkozyste de notre famille politique", a-t-il souligné avec un peu d'amertume.
Déjà tourné vers les législatives, où il entend "faire gagner nos candidats qui ont eu une attitude républicaine et sans ambiguïté face au Front national", M. Estrosi a appelé lundi sur son parti au rassemblement, dans des propos tenus sur CNews : "Le premier mot dans ma famille politique, au lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron, ça doit être "rassemblement", ça ne devrait pas être "exclusion", a-t-il dit. Si on part sur le mot "exclusion" plutôt que sur le mot "rassemblement", c'est la radicalisation pour les législatives telle que nous l'avons eue pour la présidentielle, et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, vous avez l'échec assuré. On a un jeune président qui a été élu, qui a bousculé tous les repères qui existaient dans les formations politiques, qui apporte un souffle de modernité. Est-ce qu'on va se ringardiser ? Est-ce qu'on va afficher une espèce d'arrogance ? J'appelle François Baroin, et nous en discuterons dans notre bureau politique de demain (mardi), à ce que nous réfléchissions bien à la place que nous devons prendre dans ces élections législatives, qui doit être constructive, et pas une place où nous (répéterions) du matin au soir que nous voudrions rendre la France ingouvernable parce qu'il n'y aurait pas une majorité présidentielle qui le permettrait."