Le verdict du procès de Christian Quesada est tombé ! Le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse a rendu sa décision le 8 avril. Le super champion des 12 Coups de midi, jugé pour pour corruption de mineures et détention et diffusion d'images pédopornographiques, a droit à plusieurs années de prison et pas que...
Le père de famille âgé de 55 ans et qui a été lâché à la dernière minute par son avocat, a été condamné à trois ans de prison et cinq ans de suivi socio-judiciaire, à l'issue de sa peine. En cas de non-respect du suivi, il devra effectuer trois années de prison supplémentaire comme le révèle Le Progrés. En outre, une inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles (FIJAIS) a été réclamée.
Par ailleurs, seule l'association Fondation pour l'Enfance s'était constituée partie civile. Une somme de 2000 euros pour dommages et intérêts en sa faveur a été exigée précisé une source judiciaire.
L'ex-star du jeu de TF1 a été reconnu coupable de corruption de mineures sur quatre jeunes filles mais aussi d'avoir détenu et d'avoir diffusé des images pédopornographiques "avec la circonstance aggravante de l'utilisation d'un réseau de communications électroniques", écrivent nos confrères.
Pour rappel, le 25 mars 2019, Christian Quesada avait été arrêté à son domicile de l'Ain. L'affaire avait commencé avec la plainte d'une jeune fille mineure qui expliquait être entrée en contact sur internet avec un garçon se faisant passer pour un mineur et lui demandant de se dévêtir. Puis, des centaines d'images et de vidéos compromettantes de mineurs et d'enfants subissant des viols et agressions sexuelles ont été retrouvées dans les ordinateurs de Christian Quesada. Si ce dernier a reconnu les faits, il a toujours nié avoir commis des agressions sexuelles. Mais, coup de théâtre, en novembre dernier, cinq nouvelles plaintes ont été déposées. Le 2 décembre 2019, la Cour d'appel de Lyon avait annoncé que la demande de libération de l'ex-champion avait été rejetée.
Christian Quesada a dix jours pour faire appel de la décision du tribunal.