Ce lundi 17 août, Sophie Davant recevait quatre chefs étoilés pour découvrir un peu plus leur vie, dans Toute une histoire sur France 2. Le célèbre pâtissier Christophe Michalak a pu revenir sur son enfance, et notamment le manque d'un père, devant Georges Blanc et Ghislaine Arabian, également invités.
Christophe Michalak assure avoir grandi avec beaucoup d'amour, entouré de sa mère et de sa grand-mère - même si ces dernières n'étaient pas les meilleures des cuisinières, à l'entendre. S'il a songé à beaucoup de carrières, notamment celle de dessinateur, c'est finalement vers la pâtisserie qu'il s'est tourné. Perfectionniste et fort d'une incroyable résilience, il a alors toujours tout fait pour être le meilleur et aller au-delà de ses limites.
Ce n'est pas une très belle histoire.
Il explique sa force de caractère par une enfance "un peu compliquée" et la connaissance tardive de son paternel : "J'ai eu une enfance un peu particulière, raconte-t-il, j'étais fils unique. Je voulais prouver à ma maman que toute l'éducation qu'elle m'a donnée a servi à quelque chose." Au sujet de son père, il n'aura que quelques mots, durs : "J'ai rencontré mon père de 6 à 14 ans, mais ce n'est pas une très belle histoire. Ce n'est pas quelqu'un de fort sympathique et je n'en garde pas un très bon souvenir. Cette résilience... Si je dois remercier mon père, c'est de m'avoir apporté ce goût de revanche."
Ce n'est pas la première fois que le célèbre chef pâtissier, jeune papa d'un petit garçon prénommé Victor, né il y a trois mois, avec son épouse Delphine McCarty, évoque son père. Déjà en 2013, il confiait à ce sujet dans Ici Paris : "Mon père ne m'a pas reconnu. Il est revenu dans ma vie lorsque j'avais 8 ans. J'ai connu un homme odieux, coureur et menteur. Je suis l'antithèse de ça. Comme mon père était coureur, je n'ai jamais voulu lui ressembler. J'ai trouvé mon équilibre avec ma femme."