En novembre dernier, le théâtre Marigny, dans le chic 8e arrondissement de Paris, fêtait sa réouverture après cinq années de travaux, grâce à l'action de Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, sous la direction de Jean-Luc Chopelin. Alors que Peau d'âne a enchanté petits et grands, c'est désormais Guys and Dolls qui prend le relais.
Lors de la première, l'homme d'affaires était bien évidemment de la partie mais le photocall a aussi été foulé par Claire Chazal (narratrice et voix de la rose dans Peau d'âne), Pierre Dhostel et sa femme Carole, Anne Fulda, Pierre Hermé et sa femme Valérie, Candice Mahout ou encore Michaël Gregorio, Laurent Ruquier, Marie-Agnès Gillot et Pascal Legitimus, Henry-Jean Servat, Bernard Murat et sa femme Andrée Zana-Murat, l'ancienne ministre de la Culture Audrey Azoulay, Kamel Ouali, Jean-Claude Camus...
Créé à Broadway en 1950, Guys and Dolls fut un grand succès critique et populaire avec 1200 représentations et cinq Tony Awards en 1951. Guys and Dolls a été adapté au cinéma en 1955 par le réalisateur Joseph L. Mankiewicz avec au casting Marlon Brando, Frank Sinatra, Jean Simmons et Vivian Blaine. Le film est sorti en France en 1957 sous le titre Blanches Colombes et Vilains Messieurs, ne manque pas de rappeler Marigny.
L'histoire est bâtie sur la confrontation de deux univers : celui des truands new-yorkais et les âmes pures des jeunes missionnaires de Save-a-Soul (l'équivalent de l'Armée du Salut). L'intrigue se noue à partir de cet archétype sur un pari stupide : Nathan Detroit (patron de tripot) met Sky Masterson (parieur invétéré) au défi de séduire l'une des jeunes filles de l'orchestre de la mission – la belle Sarah Brown – et de l'emmener dîner à La Havane. Pari ingagnable ou imperdable en théorie... mais les mauvais "Guys" ont du coeur et les "Dolls" ne sont pas aussi effarouchées que cela. L'amour finit par réunir les contraires...
Le spectacle, mis en scène et chorégraphié par Stephen Mear, se joue jusqu'au 27 juillet 2019.
Thomas Montet