






C'est une information qui peut surprendre, mais Clarisse Agbegnenou se retrouve au coeur d'une affaire pour le moins étonnante. La judokate de 30 ans fait partie des toutes meilleures sportives françaises, toutes disciplines confondues et depuis plusieurs années maintenant elle domine sa catégorie. Médaillée d'or olympique à deux reprises, elle a eu son premier enfant en juin 2022 et depuis, elle met tout en oeuvre pour l'échéance la plus importante de sa carrière, les Jeux olympiques de Paris en 2024.
Hier, c'est pour une histoire qui n'a aucun lien avec le sport que la judokate s'est retrouvée au centre de l'attention. D'après les informations du média en ligne StreetPress, Clarisse Agbegnenou louerait actuellement un appartement du côté de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) qui se trouverait dans un état "indécent", qui est une qualification en dessous de l'insalubrité. C'est la locataire des lieux, Aminata Diabaté, une amie de longue date de la sportive, qui y loge depuis 2015. Cette dernière a alerté nos confrères sur la situation délicate dans laquelle elle se trouverait. Mère célibataire de deux enfants, la femme de 35 ans habite dans l'appartement détenue par la judokate et l'accuse de ne pas remplir son rôle de propriétaire en refusant de faire les travaux adéquats pour rendre l'appartement habitable.
De son côté, Clarisse Agbegnenou et ses avocats indiquent qu'Aminata Diabaté ne paie plus ses loyers et ils essayent de la faire expulser. D'après les informations du média, la judokate réclamerait la somme de 5264 euros à sa locataire, à payer dans les deux mois sous peine d'expulsion.
Parfois, je vis avec les mouches
Dans ce 57m2 situé dans la petite couronne parisienne, Aminata Diabaté assure, photos et témoignage à l'appui, qu'elle se trouve actuellement dans une situation intenable. "Normalement, il devrait y avoir des VMC (ventilations mécaniques contrôlées, ndlr) dans les toilettes et la salle de bain. Mais comme il n'y en a pas, ni de fenêtre, la vapeur d'eau ne peut jamais sortir de la pièce. Parfois, je vis avec les mouches", déclare la jeune maman, qui s'est rendue à la mairie de sa ville pour faire constater un taux d'humidité largement au-dessus des normes acceptables.
La guerre fait rage entre Clarisse Agbegnenou et sa locataire et les deux femmes ne semblent pas prêtes à faire un pas vers l'autre.