Cressida Bonas a beau prétendre, dans Miss Vogue UK dont elle fait la couverture d'avril, être d'une timidité "paralysante", on ne risque plus de la croire : alors qu'elle s'apprête à faire ses grands débuts d'actrice de cinéma dans une production (Tulip Fever) du puissant Harvey Weinstein, qui ne tarit pas d'éloges, l'ex du prince Harry se montre exquisément délurée dans une nouvelle vidéo de campagne de la marque Mulberry, dont elle est une nouvelle égérie.
On le sait depuis plusieurs semaines : Cressida Bonas a rejoint au sein de l'écurie Mulberry sa nouvelle très bonne amie Cara Delevingne, figure phare de la griffe britannique qui se trouve être sa partenaire de jeu dans Tulip Fever - un drame romantico-historique adapté d'un best-seller par Justin Chadwick (Deux soeurs pour un roi, Mandela : Un long chemin vers la liberté). Comme le monde est petit... C'est lors de sa représentation de gala avant de quitter l'Université de Leeds, son diplôme de danse en poche, que la ravissante socialite aurait tapé dans l'oeil de recruteurs, avec une performance qui aurait inspiré le présent spot. "Je crois qu'il s'agissait surtout d'être libre et heureux. L'idée, c'était 'danse comme si tu dansais dans ta cuisine', avait-elle confié en guise de bouche à Yahoo Style. à propos de cette vidéo, révélée à un public trié sur le volet lors d'une soirée de la BAFTA en marge des Golden Globes, à Hollywood. Il était plus question d'une danse improvisée que d'une danse complètement réglée. L'idée, c'était vraiment de s'amuser." Elle n'a pas menti.
De liberté et de fun, il en est question dans ce clip (Cressida and the Buttercup Dress - Explore the Season) pensé par Michael Howells, producteur primé. De sex-appeal, aussi. Filmée par la jeune réalisatrice Ivana Bobic (auteure du clip de Forgive & Forget pour The Kooks en 2014, mais aussi de vidéos léchées pour la marque Nivea ou la créatrice Stella McCartney), Cressida Bonas, habillée d'une robe Buttercup, incarne à la fois une forme de sophistication rebelle et un naturel indomptable. Au pied d'un escalier végétal en théorie interdit d'accès, dans un ancien tribunal de Londres, Clerkenwell, elle se déchausse et entreprend l'ascension, insouciante et intrépide. En foulant l'herbe verte et tendre, elle déclenche une bande-son explosive, Dance d'ESG, groupe new-yorkais né dans les années 1980. Toute dandinante (entre impro et conseils du chorégraphe Martin Joyce, de la compagnie Rambert), elle parvient au sommet et, après un numéro sauvage dans un bain de lumière, se saisit du graal qu'elle est venue chercher : le sac Baiswater, iconique. Au passage, on note que sa robe Buttercup a changé de couleur, passant du noir au blanc : elle avait porté les deux lors de son week-end à Los Angeles - successivement à la tea party de la BAFTA au Beverly Hills Four Seasons Hotel et pour l'after party orchestrée par la Weinstein Company et Netflix -, au cours duquel son rôle d'ambassadrice avait été officialisé. Sur le chemin du retour, qu'elle effectue avec la même euphorie, elle croise l'acteur Freddie Fox, dont elle prend congé avec un sourire désarmant... On leur a d'ailleurs prêté un flirt, démenti par le jeune homme. Il y a pourtant de quoi craquer.
Séduisante et insoumise à souhait, Cressida Bonas, qui fait pour la première fois étalage public de ses talents de danseuse, incarne divinement l'esprit d'insouciance qui caractérise la collection printemps-été 2015 de Mulberry. Et il ne s'agit encore que du premier chapitre de l'album From England With Love, une série "d'histoires digitales" qu'a promises la marque, faisant intervenir des étoiles montantes de la mode, du cinéma, du théâtre, du design, du numérique et des nouvelles technologies ! A suivre sur la page dédiée à la campagne, sur le site de Mulberry.
Envoûtante, de par ses chorégraphies gracieuses et aériennes autant que par son charisme naturel, la jeune femme qui détint le coeur du prince Harry pendant près de deux ans jusqu'en avril 2014 semble promise à un avenir radieux. A peine a-t-elle fait ses débuts sur les planches l'été dernier, dans la pièce There's a Monster in the Lake de Tallulah Brown reprise en janvier dernier à Londres, qu'elle apparaitra bientôt sur grand écran. Dans cette fresque romantique sur fond de tulipes se déroulant au XVIIe siècle, Cressida Bonas incarne (comme on peut le voir, sur le DailyMail, dans un visuel de la Weinstein Company) Mme Steen, l'épouse d'un marchand, dans une intrigue mettant en scène l'histoire d'amour entre un peintre, Jan Van Loos (joué par Dane DeHaan), et une jeune femme mariée, Sophia Sandvoort (Alicia Vikander), dont le portrait lui a été commandé par le mari de celle-ci, Cornelis Sandvoort (l'oscarisé Christoph Waltz). Adaptation d'un roman à succès de Deborah Moggach, la distribution inclut également Dame Judi Dench et Zach Galifianakis. Loin de ses débuts filmés assez potaches, en pom-pom girl, Cressida y exprime déjà son grand potentiel, à en croire Weinstein, qui l'a couverte d'éloges : "Cressida est formidable dans Tulip Fever, et les gens vont découvrir à quel point c'est une actrice fantastique... Ce sera le premier rôle d'une longue série."