Applaudie sur les planches, attendue au cinéma et arrivée dans la modosphère : Cressida Bonas, ex-amoureuse du prince Harry, a délaissé les colonnes de la presse du coeur pour les projecteurs intenses du show-biz. Une consécration imminente ? Vogue parie dessus...
En octobre 2013, c'est son histoire d'amour avec le fils cadet du prince Charles, poil à gratter de la monarchie britannique, qui valait à Cressida Bonas les honneurs d'une prestigieuse couverture - celle de Tatler. Un an et demi plus tard, ses études de danse achevées et ses premiers pas de comédienne effectués avec succès, la jolie blonde de 25 ans s'invite en couverture de l'édition britannique d'avril 2015 de Miss Vogue, petite soeur du Vogue UK. Pleins feux sur Cressida, présentée en "étoile montante", qui vole la vedette aux "scene stealers" également annoncées en couverture (Hailey Baldwin, Charlie XCX...). Sensuelle mais sage en pages intérieures, naturellement photogénique (elle a de qui tenir, fille de la socialite et ancienne icône glamour Lady Mary-Gaye Curzon), elle confie, à propos de sa carrière artistique en plein essor : "Je ne le comprends pas vraiment ; dans la vraie vie, je suis souvent tellement timide - au point d'en être paralysée -, mais, quand je joue, c'est totalement différent. Je me sens libre." Des propos qui ne manquent pas de faire écho à la cruelle absence de liberté qui lui semblait si dure à vivre lorsqu'elle était en couple avec le petit-fils d'Elizabeth II, tétanisée par le fait de se retrouver projetée sur la place publique. Pour d'autres confidences, il faudra patienter jusqu'à la parution de Miss Vogue, le 11 mars.
Effarouchée par les projecteurs qui furent braqués sur sa love story, Cressida Bonas, qui s'est séparée du prince Harry en avril 2014, les a depuis bien apprivoisés : la jeune femme formée au Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance de Greenwich et diplômée de l'Université de Leeds, qui aurait renoué des liens avec un boyfriend d'alors (Harry Wentworth-Stanley), s'est d'abord illustrée à l'été 2014 avec la pièce There's A Monster In The Lake (dans laquelle elle chante a cappella), puis dans sa reprise fin janvier 2015 avec sa reprise à Londres dans le cadre du Vault Festival de Waterloo.
Nouvelle égérie de Mulberry, on la découvrira très prochainement dans un spot publicitaire de 30 secondes pour la marque britannique. Danseuse de formation, Cressida Bonas y fera la démonstration de ses talents, entre chorégraphie composée et improvisation, au côté de l'acteur Freddie Fox (avec qui on lui a à tort prêté une possible idylle) : "Je crois qu'il s'agissait surtout d'être libre et heureux. L'idée, c'était 'danse comme si tu dansais dans ta cuisine', a-t-elle confié à Yahoo Style. Il était plus question d'une danse improvisée que d'une danse complètement réglée. L'idée, c'était vraiment de s'amuser." Une performance pour laquelle Cressida a été sollicitée après avoir tapé dans l'oeil de casteurs lors de sa dernière représentation de danse avant son diplôme à l'Université de Leeds, qui aurait inspiré le concept du spot.
Chez Mulberry, elle a d'ailleurs rejoint sa nouvelle amie Cara Delevingne, avec laquelle elle vient de tourner son premier film : les deux jeunes socialites figurent au sein de la très chic distribution de Tulip Fever, un film d'époque produit par le géant hollywoodien Harvey Weinstein ! Dans cette fresque romantique sur fond de tulipes se déroulant au XVIIe siècle, Cressida Bonas incarne (comme on peut le voir, sur le DailyMail, dans un visuel de la Weinstein Company) Mme Steen, l'épouse d'un marchand, dans une intrigue mettant en scène l'histoire d'amour entre un peintre, Jan Van Loos (joué par Dane DeHaan), et une jeune femme mariée, Sophia Sandvoort (Alicia Vikander), dont le portrait lui a été commandé par le mari de celle-ci, Cornelis Sandvoort (l'oscarisé Christoph Waltz). Adaptation d'un roman à succès de Deborah Moggach, la réalisation en est assurée par Justin Chadwick (Deux soeurs pour un roi, Mandela : Un long chemin vers la liberté), qui dirige également Dame Judi Dench et Zach Galifianakis. Loin de ses débuts filmés assez potaches, en pom-pom girl, Cressida y exprime déjà son grand potentiel, à en croire Weinstein, qui l'a couverte d'éloges : "Cressida est formidable dans Tulip Fever, et les gens vont découvrir à quel point c'est une actrice fantastique... Ce sera le premier rôle d'une longue série."