Cressida Bonas : Muse, actrice déjà star pour Weinstein, l'ex d'Harry explose

Pour une jeune femme qui craignait les projecteurs braqués sur son histoire d'amour avec le prince Harry, Cressida Bonas semble attirer drôlement la lumière ! Naguère effarouchée par l'attention médiatique suscitée par sa relation avec le fils cadet du prince Charles, romance d'un peu moins de deux ans qui s'est achevée de façon abrupte en avril 2014, l'aspirante actrice se tient sur le marchepied d'Hollywood, avec l'appui d'un de ses plus puissants producteurs...

Ce n'est pas un hasard si Cressida Bonas, après ses vacances dans les Alpes suisses avec son amie la princesse Eugenie d'York, rôdait du côté de Los Angeles le week-end dernier, se mêlant au gotha hollywoodien alors que la Cité des anges était en pleine effervescence à l'occasion des Golden Globes. Samedi soir, à la veille de l'événement phare et au lendemain d'une sortie au fameux Chateau Marmont pour une pool party sponsorisée par Mulberry, elle était ainsi conviée à la tea party organisée au Beverly Hills Four Seasons Hotel par les BAFTA (British Academy of Film and Television Arts). Une soirée déjà très star où la jolie blonde de 25 ans a pu croiser Keira Knightley, discuter avec d'éminents représentants des arts britanniques (réalisateurs, stars de Downton Abbey...) et retrouver Cara Delevingne, la partenaire de ses débuts sur grand écran... et dans la modosphère !

Elle danse dans sa cuisine pour Mulberry...

Non contente de figurer avec son amie mannequin au casting d'un film intitulé Tulip Fever, adaptation d'un roman à succès de Deborah Moggach par Justin Chadwick (Deux soeurs pour un roi, Mandela : Un long chemin vers la liberté) avec Christoph Walz, Zach Galifinakis ou encore Dame Judi Dench, Cressida Bonas la rejoint au service de Mulberry, dont Cara Delevingne est l'égérie : en mars, on la découvrira en effet dans un spot publicitaire de 30 secondes pour la marque britannique - une vidéo tournée cet hiver et dévoilée, justement, lors de la soirée de samedi -, qui a confirmé au Daily Mail qu'il s'agissait bien de sa nouvelle muse. Danseuse de formation, elle y fera la démonstration de ses talents, entre chorégraphie composée et improvisation, au côté de l'acteur Freddie Fox : "Je crois qu'il s'agissait surtout d'être libre et heureux. L'idée, c'était 'danse comme si tu dansais dans ta cuisine', a-t-elle confié à Yahoo Style. Il était plus question d'une danse improvisée que d'une danse complètement réglée. L'idée, c'était vraiment de s'amuser." Une performance pour laquelle Cressida a été sollicitée après avoir tapé dans l'oeil de casteurs lors de sa dernière représentation de danse, qui aurait inspiré le concept du spot, avant son diplôme à l'Université de Leeds.

... et scintille déjà à Hollywood !

On comprend mieux pourquoi la demoiselle s'est affichée deux jours de suite dans une robe griffée Mulberry, samedi en blanc, et dimanche en noir pour l'after party orchestrée par la Weinstein Company et Netflix. Le superproducteur Harvey Weinstein, très élogieux, semble déjà en avoir fait l'une de ses pépites à suivre. Rendant grâce à Cressida Bonas de ne pas se servir de l'engouement médiatique à son sujet pour faire carrière, il n'hésite pas à vanter ses compétences de comédienne dans le long métrage qu'il produit : "Cressida est formidable dans Tulip Fever, et les gens vont découvrir à quel point c'est une actrice fantastique... Ce sera le premier rôle d'une longue série." Une ascension fulgurante pour celle qui, il n'y a encore pas si longtemps, faisait ses grands débuts sur les planches en Grande-Bretagne, d'abord dans une production d'Othello présentée dans sa fac puis au festival d'Edimbourg, et au théâtre Rosemary Branch, à Londres, dans la pièce There's a Monster in the Lake de Tallulah Brown.

Pour Tulip Fever, la ravissante socialite, fille d'une ex-icône des sixties, Lady Mary-Gaye Curzon, incarnera Mme Steen, l'épouse d'un marchand. Fresque romantique sur fond de tulipes se déroulant au XVIIe siècle, le film, qui met en scène l'histoire d'amour entre un peintre, Jan Van Loos (joué par Dane DeHaan), et une jeune femme mariée, Sophia Sandvoort (Alicia Vikander), dont le portrait lui a été commandé par le mari de celle-ci, Cornelis Sandvoort (l'oscarisé Christoph Waltz), aurait dû voir le jour dix ans plus tôt, avec Jude Law et Keira Knightley dans les rôles principaux, et John Madden à la caméra. Mais une modification du régime fiscal britannique avait conduit à la mise en sommeil du projet, seulement relancé en 2014 par l'arrivée de la Weinstein Company d'Harvey Weinstein au côté d'Alison Owen et Ruby Films, après le rachat des droits auprès de la Paramount. Au sein de la distribution actuelle figurent également la monumentale Dame Judi Dench, en sauveteuse d'orphelins, ainsi que Holliday Grainger, Jack O'Connell, Cara Delevingne, Matthew Morrison, Tom Hollander et David Harewood.