La vie est aussi douce qu'elle est injuste. Ce n'est pas Daniel Prévost qui dira le contraire. L'acteur, star du Dîner de cons, avait tout ce dont il avait rêvé dans sa vie : une carrière au top, autant au cinéma que sur les planches et une belle famille composée de trois enfants, Sören, Erling et Christophe, fruit de son mariage avec Jette Bertelsen. Si tous espéraient poursuivre leur bonheur en toute tranquillité, le destin en a décidé autrement. En 2007, sur le tournage du téléfilm Monsieur Joseph, dont Daniel Prévost tient le premier rôle, l'acteur perd sa femme. Cette dernière, hébergée dans un hôtel de Lille pour être auprès de son mari, est retrouvée morte dans la baignoire de sa chambre.
Les causes de sa mort n'ont jamais été dévoilées mais ce qui est certain, c'est que cette brutale rupture avec la femme de sa vie a marqué à tout jamais Daniel Prévost. En avril 2018, le comédien publiait aux éditions du Cherche Midi son roman Tu ne sauras jamais combien je t'aime. Un récit dans lequel un certain Daniel perd brutalement son épouse et tente d'aller de l'avant et de se reconstruire. S'il ne s'agit pas d'une autobiographie, Daniel Prévost s'est évidemment inspiré de son propre vécu : "Ce n'est pas l'histoire de ma vie mais il est vrai que la disparition de mon épouse a agi comme un détonateur" racontait-il dans un entretien au Figaro.
Prendre la plume et raconter cette histoire était une façon de faire son deuil et de reprendre goût à la vie : "J'ai eu besoin d'écrire pour me reconstruire parce qu'après un drame, on a besoin de recréer quelque chose. Et ce permis de construire, vous l'obtiendrez avec votre famille, avec ceux qui restent." Ceux qui restent justement, ce sont ses trois enfants mais également Françoise, la femme avec qui Daniel Prévost s'est de nouveau autorisé le bonheur. Il s'est d'ailleurs montré à plusieurs reprises au bras de la jolie brune lors d'événements officiels - leur dernière apparition ensemble remonte à décembre 2019 - sans pour autant faire de confidences sur cette nouvelle histoire et cette rencontre salvatrice. Par superstition, peut-être...