Ce jeudi 2 mars, Dany Boon était l'invité de C à Vous, avec François Ozon et Nadia Tereszkiewicz (lauréate du césar 2023 du meilleur espoir féminin), dans le cadre de la sortie du film Mon crime : un long-métrage qui relate l'histoire de Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, qui se retrouve alors accusée du meurtre d'un célèbre producteur. Une émission au cours de laquelle l'acteur de 56 ans, star de Bienvenue chez les Ch'tis, a notamment été amené à donner son avis sur le "snobisme", un phénomène présent dans le cinéma comme ailleurs, mais qui d'après lui "ne passe pas le temps".
"Ce qui reste c'est les films et les histoires qu'on raconte", a-t-il ajouté, avant de faire un parallèle avec les grands acteurs qu'étaient Bourvil et Louis de Funès qui, d'après lui, sont aujourd'hui "encensés" mais auparavant "détestés.
Il s'était fait détruire
Ce qui serait d'autant plus le cas avec le deuxième : "Louis de Funès était détesté. C'est Danièle Tompson (scénariste et réalisatrice, fille du réalisateur Gérard Oury et de l'actrice Jacqueline Roman, ndlr) qui me racontait qu'il voulait pas tourner sur 'Rabbi Jacob'. Il était dans sa caravane, parce qu'il avait eu un article très mauvais... Il voulait pas aller sur le plateau pour tourner parce qu'il s'était fait détruire. On disait qu'il faisait que des grimaces et que c'était pas un acteur... Alors que c'était un clown et un acteur extraordinaire".
Pour rappel, l'ex-mari de Yaël n'a jamais caché son admiration pour Louis de Funès. Un acteur qui est d'ailleurs en partie à l'origine de son amour pour le septième art, comme il l'a déjà confié pour le magazine Ciné Télé Revue : "Si j'ai aimé le cinéma populaire, c'est grâce aux films de Louis de Funès, surtout avec Gérard Oury, et son duo avec Bourvil. Ils ont été très importants dans mon enfance. Ils m'ont donné envie de raconter des histoires autour de personnages qui font rire".
Un grand acteur, qui lui a fait découvrir "le slapstick (genre d'humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée, ndlr)", "l'humour clownesque" et "le sens du rythme de la comédie".