Le 14 mars 2011 nous écrivions : David Brécourt, 45 ans, sera samedi 19 mars au générique d'une rediffusion d'Adresse Inconnue, sur France 3, une série qui relate la vie d'un service de police de Lille (Nord-Pas-de-Calais) : le BDI (Bureau des Disparitions Inquiétantes).
A cette occasion, celui qui incarne le commandant Levasseur a répondu aux questions du magazine Télé Loisirs en kiosques ce lundi 14 mars. Interrompu en milieu de saison 2 faute d'audience, le programme fonctionne mieux, selon lui, en rediffusion. "La dernière fois, nous étions face à Miss France et nous avons été deuxième de la soirée en part d'audience. A part ça, je trouve regrettable d'avoir arrêté cette série même si, à la fin, ça devenait rébarbatif. Nous étions toujours dans la même mécanique de jeu et je dois dire que ça commençait à me lasser. Il aurait fallu exploiter les relations entre les personnages et cesser de se polariser sur des histoires graves et des interrogatoires interminables", a confié le comédien.
L'acteur, que les téléspectateurs ont suivi durant des années dans la série à succès Sous le soleil (TF1), a déclaré qu'il ne souhaitait plus être "un héros récurrent" à la télévision, "ou alors dans une comédie". Artistiquement actif malgré ses plus rares passages sur le petit écran, David cartonne sur les planches depuis 2005.
Avec ses acolytes de choc Philippe Lellouche, Christian Vadim et Vanessa Demouy, il a conquis le public dans les spectacles populaires Le jeu de la vérité, Le jeu 2 la vérité, ainsi que Boire, fumer et conduire vite.
A propos de l'un des succès, il a fait une révélation teintée d'amertume concernant le réalisateur, producteur et scénariste français Luc Besson. "Il nous a fait miroiter qu'il produirait l'adaptation de notre pièce Le jeu de la vérité. En fait, il nous a lâchés, exigeant que je ne sois pas au casting, ni Christian Vadim. Il ne voulait garder que Vanessa Demouy et Philippe Lellouche. Pervers, non ? Ça a semé la zizanie entre nous, mais on a survécu !"
Et hop : un petit règlement de comptes par voie de presse en bonne et due forme.