![La petite Olaya pourra-t-elle redonner le sourire à son père ? David Villa, privé d'Euro pour cause de blessure, se repose et se console en famille, en vacances à Ibiza avec sa femme Patricia et leurs filles Zaida et Olaya, le 9 juin 2012.](https://static1.purepeople.com/articles/2/10/19/32/@/871971--580x0-2.jpg)
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Dimanche, David Villa a nécessairement écourté sa journée à la plage en famille à Ibiza. Non pas à cause de la pluie, qui a repoussé au lendemain l'issue des débats entre le natif des Baléares Rafael Nadal et le Serbe Novak Djokovic en finale de Roland-Garros, mais bien pour s'installer devant la télé et y suivre, en fin d'après-midi, Espagne-Italie, l'un des premiers chocs de l'Euro 2012 de football.
Et on imagine bien quelle frustration aura été la sienne, devant un match aussi spectaculaire, au suspense haletant, où chacune des deux formations a eu les moyens de mettre l'autre KO et dont aucune n'est sortie victorieuse (1-1). Pas de quoi mettre du baume au coeur de l'attaquant star de la Roja, qui aurait dû être de l'aventure...
Lorsque ses coéquipiers ont appris, fin mai, arrivés à leur camp autrichien de préparation à l'Euro, que Villa, plus grand buteur de l'histoire de la sélection nationale ibérique et buteur décisif dans la campagne de qualifications, ne les rejoindrait pas, c'était quasiment un deuil. Victime en décembre 2011 d'une fracture du tibia gauche lors d'un match de coupe du monde des clubs avec le Barça contre Al Sadd, David Villa avait entamé une course-contre-la-montre pour être rétabli à temps ; en vain.
Privé d'Euro 2012, le vainqueur et meilleur buteur de la compétition en 2008 et champion du monde 2010 ne s'est évidemment pas rendu en Pologne et en Ukraine pour suivre l'équipe - on a d'ailleurs vu en tribunes le prince Felipe et la princesse Letizia vibrer pour les Espagnols. Sa consolation, il la trouve auprès de sa famille. Samedi 9 juin 2012, on voyait le goleador tuer le temps sur une plage d'Ibiza, sans joie débordante comme on peut le comprendre, avec son amour de toujours, Patricia Gonzalez, devenue son épouse en 2003, et leurs filles Zaida et Olaya, prénommée d'après l'épouse de Fernando Torres, qui, lui joue l'Euro. Evidemment, les Adidas F50 customisées avec les prénoms des fillettes ainsi que les drapeaux de l'Espagne et des Asturies (région natale de Villa) sont restées au placard. Pour David Villa, l'Euro, c'est en tongs.