Delphine Wespiser a été victime d'une agression et d'un vol, vendredi 8 octobre, dans les rues de Mulhouse. Via ses réseaux sociaux, la Miss France a dit sa déception face au manque de réactivité des forces de l'ordre et a tenu à remettre les choses au clair, après que le syndicat Police Nationale Alliance Grand Est, lui ait demandé des excuses. Lundi 11 octobre sur le plateau de Touche pas à mon poste, celle qui partage sa vie avec Roger Erhart a bien voulu revenir sur sa triste histoire.
"Après ma longue semaine à Paris, je suis rentrée chez moi à Mulhouse et je voulais un plat de pâtes. Donc je vais au restaurant, juste devant chez moi à 50 mètres. Je rentre en courant et là, un mec commence à courir avec moi et me drague. J'arrive en bas de mon immeuble, devant mon digicode et il m'attrape le bras en me disant 'je vais te montrer un truc, t'aimes bien le foot ?'", a-t-elle résumé, des sanglots dans la voix. Delphine Wespiser raconte ensuite que le jeune homme a commencé à lui donner des petits coups dans les pieds pour faire diversion et lui voler sa montre, sans qu'elle sans rende compte. Emue et visiblement encore sous le choc de cette horrible première fois, la chroniqueuse a confié : "J'ai rien demandé à personne, le mec m'a sali. Si j'avais su...C'était devant chez moi à 22h".
Face à Bruno Pommard, ancien policier et instructeur du Raid, elle a confié qu'elle regrettait son post sur les réseaux sociaux, dans lequel elle déplore le manque d'efficacité des policiers et qui a fait couler beaucoup d'encre ce week-end. "C'était sous le coup de l'émotion, j'ai vraiment eu peur et je n'ai pas eu le réflexe d'appeler le 17. J'ai tourné dans la ville avec mes amis pour retrouver mon agresseur et on n'a croisé aucune voiture de police". L'ancien policier a, quant à lui, pris la défense de ses amis. "Il y a deux victimes dans cette histoire : vous et la police. C'est regrettable d'avoir jeté l'opprobre sur la police", a-t-il déclaré, en demandant à la reine de beauté de bien vouloir rectifier son erreur.
Pour sa défense, Delphine Wespiser a raconté qu'elle s'est ensuite tournée vers les forces de l'ordre et qu'elle a vu le manque de moyens des policiers et s'est rendue compte de leur travail. Certains chroniqueurs de TPMP, comme Kelly Vedovelli et Nicolas Pernikoff ont dit ne pas saisir le geste de leur collègue, qui s'est ruée sur Instagram pour raconter sa mésaventure.