Dans un communiqué qu'elle a rendu public samedi, la Fédération Française de Football a justifié l'exclusion de Nicolas Anelka du groupe France à la Coupe du monde 2010 suite aux violentes insultes proférées à l'égard du sélectionneur à la mi-temps du match opposant la France au Mexique jeudi dernier.
La Fédération et son président, Jean-Pierre Escalettes, ont par la même occasion tenté d'expliquer pourquoi la sanction de l'avant-centre tricolore était intervenue si tardivement après les faits. Voici la teneur du communiqué dans son intégralité :
"Les propos tenus par Nicolas Anelka à l'encontre du sélectionneur national, Raymond Domenech, sont totalement inacceptables pour la FFF, le football français et les valeurs qu'ils défendent. Informé tard dans la soirée de vendredi de l'incident grave survenu durant la mi-temps du match France - Mexique (0-2), le Président de la Fédération Jean-Pierre Escalettes a demandé à Nicolas Anelka, en présence du capitaine Patrice Evra, de présenter des excuses officielles à l'opinion publique française ainsi que de regretter ses propos devant Raymond Domenech, le staff et les 23 joueurs de l'Equipe de France.
Devant le refus du joueur de se livrer à des excuses publiques, il a pris la décision en plein accord avec le sélectionneur et les membres de la délégation officielle présents à Knysna d'exclure Nicolas Anelka du groupe. Ce dernier quittera dès ce soir le camp de base de l'Equipe de France."
Quasi simultanément, le président Nicolas Sarkozy , qu'on sait notoirement amateur de fooball et supporteur des Bleus, a également réagi, depuis Saint-Pétersbourg, dans une allocution à l'allure très solennelle et attristée. Si les faits sont "vérifiés", a déclaré le chef de l'Etat, insistant sur les devoirs inhérents au fait de porter le maillot de la France, ils sont "inacceptables".