Une phrase qui a eu l'effet d'une bombe lors du dernier Conseil des ministres qui a eu lieu le 27 septembre 2023. En plein discours, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a annoncé avec aplomb "la prise en charge intégrale des préservatifs pour les moins de 6 ans" à l'issue du Conseil. Un propos qui a suscité l'effarement total des politiques présents sur place mais qui n'ont pas pour autant coupé le Ministre dans son discours. Rapidement, les mots de l'homme politique ont créé le scandale sur les réseaux sociaux, certains internautes n'hésitant pas à accuser Aurélien Rousseau de prôner la libération sexuelle de la petite enfance.
Étant donné l'ampleur du scandale, Aurélien Rousseau a tenté de réagir sur Twitter en donnant une explication jugée peu convaincante pour les internautes. Selon lui, sa langue n'a pas fourché, c'est simplement son accent qui fait que le chiffre six peut être confondu avec le chiffre vingt six.
"J'ai l'impression que mon accent du midi a fait entendre à certains '6 ans' au lieu de '26 ans'... il fallait évidemment comprendre 26... Je prie ceux qui ont été sincèrement interloqués par ce qu'ils ont pris pour une annonce (bien étrange si tel avait été le cas) de m'en excuser", a écrit Aurélien Rousseau sur X (ex-Twitter).
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2023, les préservatifs des deux marques Eden et Sortez couverts ! peuvent être pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie sans prescription médicale pour toute personne de moins de 26 ans, sans minimum d'âge. Il suffit de se rendre en pharmacie et de présenter sa carte Vitale ou une attestation de droits (téléchargeable sur le compte Ameli) ou à défaut sa pièce d'identité.
"J'ai annoncé hier que les préservatifs seraient gratuits pour tous les 18-25 ans. Cette mesure, vous m'avez demandé de l'étendre aux mineurs. Banco", avait avait également annoncé de son côté Emmanuel Macron sur Twitter dans un courte vidéo partagée le 9 décembre 2022. "C'est une petite révolution de la prévention, c'est essentiel pour que nos jeunes se protègent", avait indiqué le chef d'État.