C'est le véritable point noir de ce début de saison en Ligue 1. Alors que le championnat n'a jamais semblé aussi spectaculaire avec l'arrivée de Lionel Messi et Sergio Ramos au Paris Saint-Germain et que les matchs sont de plus en plus prolifiques en buts, de nombreux incidents en tribunes viennent assombrir ce beau bilan. Si les supporters stambouliotes ont encore fait parler d'eux hier soir du côté du Vélodrome, une affaire a fait grand bruit fin août. Lors du match opposant Nice et Marseille à l'Allianz Riviera, le stade des niçois, d'importantes échauffourées ont eu lieu entre joueurs et supporters.
Alors qu'il venait de recevoir plusieurs projectiles sur le corps, Dimitri Payet, excédé, a renvoyé l'un d'eux en direction des ultras niçois. De là, la situation s'est envenimée et des "supporters" sont entrés sur le pelouse pour en découdre avec les joueurs. L'un d'eux a d'ailleurs été photographié en train d'asséner un violent coup de pied à l'ancien joueur de l'équipe de France. Après plusieurs semaines d'enquête et un procès, l'individu coupable de ce geste inconsidéré vient d'être condamné par la justice. Tony Calzoni, qui risquait jusqu'à 6 mois de prison ferme après les réquisitions de la procureur a finalement été condamné à un an de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade !
C'est une décision qui me paraît équilibrée et proportionnée et en deçà des réquisitions du ministère public
Une sanction très lourde pour cet intérimaire de 28 ans qui a également écopé d'une période de deux ans de suivi probatoire et d'une "obligation de soins". Visiblement satisfait du jugement rendu, l'avocat du niçois a savouré ce verdict. "C'est une décision qui me paraît équilibrée et proportionnée et en deçà des réquisitions du ministère public", se félicite-t-il.
Les répercussions de cette affaire ne sont pas encore terminées, puisque le match entre les deux équipes doit être rejoué et un second supporter niçois, accusé d'avoir fait un salut nazi, devrait faire face à la justice le 13 octobre prochain.